Après deux premiers quarts de finale où le vainqueur était connu dès les deux matchs de simple achevés, les spécialistes du double ont été mis à l’honneur jeudi.

En fin d’après-midi, la paire composée de Marcel Granollers et Pedro Martinez a marqué le point décisif pour la sélection espagnole en battant 7-6 (10/8), 7-6 (10/8) les Tchèques Tomas Machac et Jakub Mensik.

Elle avait auparavant sauvé trois balles de set dans la première manche et deux dans la seconde.

Le duel entre l’Argentine et l’Allemagne, également menée 1-0 avant de renverser la vapeur, a connu un dénouement encore plus insensé aux petites heures de la nuit de jeudi à vendredi.

Kevin Krawietz et Tim Puetz ont survécu à trois balles de match pour finalement terrasser Horacio Zeballos et Andres Molteni 4-6, 6-4, 7-6 (12/10) au terme d’un combat de 2h30.

En éliminant la seule sélection non européenne parmi les huit en lice à Bologne, l’Allemagne s’est qualifiée pour sa deuxième demi-finale d’affilée et peut encore rêver d’un quatrième Saladier d’argent.

Sextuples vainqueurs de la Coupe Davis, les Espagnols étaient déjà revenus du diable vauvert pour arracher leur place à Bologne, nouvelle ville hôte de la phase finale après plusieurs années à Malaga.

En septembre, au second tour des qualifications pour le « Final 8 » de la Coupe Davis, la sélection dirigée par David Ferrer avait battu le Danemark d’Holger Rune 3-2 après avoir été menée 2-0.

« Disputer cette phase finale, c’est déjà un cadeau pour nous », a commenté le capitaine David Ferrer en conférence de presse. « Pedro (Martinez) a dû sauver une balle de match » contre Rune en septembre, « c’était un héros […] et il l’a encore été aujourd’hui (jeudi, NDLR), un vrai joueur de Coupe Davis », l’a complimenté Ferrer.

Simple et double confondus, Martinez a en effet remporté les cinq matchs qu’il a disputés sous le maillot espagnol en 2025.