Cinq jours après l’assassinat de Mehdi Kessaci, tandis que les obsèques du jeune homme s’achevaient à peine à Frais-Vallon, une nouvelle fusillade éclatait à quelques kilomètres de là, laissant aussitôt redouter un autre règlement de comptes, ce mardi 18 novembre 2025, peu après 15h, dans le quartier des Olives, dans le 13e arrondissement de Marseille.

Un homme de 38 ans venait en effet d’être tué de plusieurs balles dans une carrosserie de l’avenue des Poilus. Mais très vite, le spectre d’un nouvel épisode sanglant sur fond de narcotrafic s’était éloigné, au profit de la piste d’un dramatique différend à la seule échelle de la victime et de son meurtrier.

Car le crime s’était déroulé devant témoins. Un homme, surtout, qui avait désigné le gérant de la carrosserie aux policiers comme étant l’auteur des coups de feu. Sur la base de ces renseignements, quelques minutes après les faits, le patron était retrouvé et interpellé par la Bac.

Problème : en dépit des déclarations du témoin, pas grand-chose ne collait pour les enquêteurs de la Division de la criminalité territoriale (DCT), rapidement convaincus par les dénégations du suspect. Alors que le gérant de la carrosserie était mis hor…