Née pendant la Seconde Guerre mondiale, c’est en tant que petite fille qu’Arlette Khoury-Tadié a traversé à Gaza les guerres de 1948 et de 1956. Elle les a observées et ressenties. Son livre raconte l’histoire d’une ville qui, avant d’être « la plus grande prison du monde et un gigantesque camp de réfugiés », a été paisible, peuplée de gens amicaux et pacifiques. L’autrice en décrit les joies et les chagrins, les usages, dans ce qui est aussi une contribution à l’anthropologie.

Arlette khoury-Tadié  « une enfance à Gaza 1942-1958.

Arlette khoury-Tadié « une enfance à Gaza 1942-1958. © Philippe Daguerre

Alors que Gaza est ravagée par une nouvelle guerre plus meurtrière que toutes les autres, Arlette Khoury-Tadié nous invite à cette émouvante évocation, à travers une vie personnelle et familiale, d’une société et d’une civilisation en passe d’être anéanties sous les bombes, du patrimoine d’un peuple que les livres préservent mieux que ne le font les hommes.

« Une enfance à Gaza 1942-1958 »  d’Arlette Khoury-Tadié

« Une enfance à Gaza 1942-1958 » d’Arlette Khoury-Tadié © Éditions Hémisphère