Arrivé cet été au Stade toulousain, Teddy Thomas vit ses premiers mois avec sérénité. L’ailier international va honorer sa troisième titularisation de la saison ce week-end. Mais juste avant une nouvelle apparition avec le Stade Toulousain, il choisit de dresser un premier bilan de son séjour chez les rouge et noir. Il part sur l’avantage qu’il connaît déjà plusieurs joueurs de l’effectif. Ce qui a favorisé une certaine fluidité de son intégration et la qualité des échanges avec le staff.

 

« Tout s’est fait très naturellement », confie-t-il. À 32 ans, l’ancien Racingman assume pleinement le caractère singulier de son arrivée dans le club le plus titré de France. Pour lui, ce choix représente un défi ultime au très haut niveau. C’est une étape qu’il voulait inscrire dans sa carrière. Signé pour trois saisons, Thomas se projette avec ambition et lucidité. « Je me sens très bien dans mon corps, j’ai encore beaucoup à montrer », lâche Teddy Thomas. L’ailier voit dans cette aventure une opportunité rare.

 

L’attente du premier essai

Au-delà des performances sportives, Thomas insiste sur l’atmosphère particulière qui règne au sein du groupe. L’armoire à trophées impressionne, mais c’est surtout l’esprit collectif qui le marque. Il retrouve à Toulouse une ambiance proche de celle qu’il a connue en équipe de France. Le joueur évoque une solidarité qui transcende générations et statuts, mais qui rend surtout le quotidien « très confortable pour travailler ». Si l’ailier n’a pas encore débloqué son compteur après cinq apparitions, il refuse de céder à la frustration. Sa philosophie est claire, ne pas forcer les choses et laisser le jeu parler. Dans un club où la concurrence est féroce avec des attentes immenses, il avance avec calme et détermination.

 

« Vous me connaissez et j’ai régulièrement dit que ce qui m’anime était de marquer des essais. J’en ai malheureusement “bégayé” un contre Bordeaux mais je sais que mon heure viendra, il ne faut pas forcer les choses. Quand ça arrivera, ça libérera. En attendant, je vous rassure, je dors très bien la nuit tout de même, j’arrive le matin avec la banane et je suis content de jouer. Mais je sais que, à Toulouse, les ailiers sont réputés pour marquer de nombreux essais et que tout le monde m’attend sur ça. Mais je suis persuadé que j’arriverai à franchir cette ligne, je ne me fais pas de souci pour ça », indique Teddy Thomas.

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Pour résumer

Teddy Thomas vit une intégration fluide au Stade toulousain. À 32 ans, l’ailier international assume un défi ultime, porté par l’esprit collectif. Toujours en quête de son premier essai, il avance avec confiance : « Mon heure viendra. »

Voldi Fréjus Hounvio