Le gouvernement vient d’annoncer une hausse de la fiscalité sur les placements non réglementés, dont l’assurance-vie en fonds euros. Une double peine pour les épargnants aisés. Deux amendements récents au budget 2026 redistribuent les cartes de la fiscalité patrimoniale. Si les livrets réglementés comme le Livret A sont épargnés, l’assurance-vie, pourtant placement préféré des Français, est directement visée. Hausse de la CSG et impôt sur la fortune élargi s’ajoutent pour frapper les détenteurs d’épargne jugée improductive, dans un contexte budgétaire de plus en plus tendu.

Une hausse de la CSG sur les placements non réglementés

Adopté début novembre, un amendement prévoit le relèvement de la CSG sur les revenus du capital de 9,2 % à 10,6 %, hors livrets réglementés. Cela fait grimper la fiscalité globale sur ces produits à 31,4 %. L’objectif affiché est de financer la Sécurité sociale, tout en épargnant les produits jugés solidaires ou utiles à l’économie. Sont concernés : assurance-vie, PEA, dividendes et comptes-titres, mais pas le Livret A ou le LDDS. Retrouvez notre article sur le CSG sur les retraites : une ponction qui fait débat, êtes-vous concerné sans le savoir ?

L’assurance-vie en fonds euros dans le viseur

Avec plus de 2 000 milliards d’euros placés, l’assurance-vie est un pilier de l’épargne française. Pourtant, les fonds en euros, pourtant réputés sûrs, sont dans le collimateur. Un second amendement crée un impôt sur la fortune improductive, remplaçant l’actuel IFI. Cette taxe ciblerait les actifs considérés comme peu dynamiques, dont les fonds euros. Les unités de compte, plus exposées aux marchés, resteraient quant à elles épargnées.

Une mesure réservée aux patrimoines supérieurs à 1,3 million d’euros

Ce nouvel impôt, basé sur le seuil de l’actuel IFI, ne toucherait que les contribuables dont le patrimoine dépasse 1,3 million d’euros. Les détenteurs d’un contrat d’assurance-vie classique ou d’un modeste portefeuille ne sont donc pas concernés. Toutefois, pour les épargnants fortunés, la ponction fiscale pourrait être conséquente, d’autant que cette réforme pourrait élargir l’assiette imposable au-delà du seul immobilier. Retrouvez également notre article sur le budget 2026 : ce nouveau statut fiscal que les bailleurs attendaient depuis 10 ans est enfin voté.

Conclusion

Avec ces nouvelles taxes, le gouvernement rebat les cartes de l’épargne. L’assurance-vie est-elle encore un bon placement ? Avez-vous été touché par ces annonces ? Donnez-nous votre avis en commentaire et partagez vos solutions pour protéger votre patrimoine.

En tant que jeune média indépendant, CESdeFrance a besoin de votre aide. Soutenez-nous en nous suivant et en nous ajoutant à vos favoris sur Google News. Merci !

Suivez-nous sur Google News