Ligue 1 (13e journée). Rennes – Monaco, ce samedi (19 h)
Gagner trois matchs de rang en Ligue 1, le Stade Rennais ne l’a plus fait depuis le 11 février 2024, enchaînant alors Lyon (3-2), Montpellier (2-1) et Le Havre (1-0). Après son joli succès contre Strasbourg (4-1) et sa courte victoire à Jean-Bouin face au Paris FC (0-1) avant la trêve, Rennes peut renouer avec le « trois à la suite ». D’autant que l’adversaire du jour, Monaco, peut lui convenir. Pourquoi ? Déjà vainqueur de Marseille (1-0), Lyon (3-1) et donc Strasbourg au Roazhon Park, cette saison, Rennes sait manœuvrer les poids lourds.
« C’est encore un gros qui se présente et on a eu, en tout cas, la capacité de bien jouer ces matchs-là. Je pense à Lyon, je pense à Marseille, je pense à ce match de Strasbourg… Il faut continuer à faire du Roazhon Park une place forte », livre Habib Beye.
Comment son équipe a-t-elle fait pour si bien s’en sortir face aux costauds ? Après un quart de saison, le groupe du capitaine Valentin Rongier est une formation qui sait faire mal en transition, c’est-à-dire dans sa capacité à contrer, en s’appuyant notamment sur les passes « laser » de Djaoui Cissé pour percer les défenses et, en cible préférée, Al-Tamari couloir gauche, et les accélérations de Mahdi Camara pour impacter.
Un pressing intense
Face à des équipes qui aiment à prendre les choses en mains, Rennes a su, dans son jardin, en tirer profit. Avec seulement 27,8 % de possession contre Marseille (plus d’une heure à dix contre onze), 48,2 % contre Lyon (fin de match à onze contre dix) et encore 41,2 % contre Strasbourg en égalité numérique, Rennes ne culmine qu’à 48 % de possession en globalité sur sa pelouse.
Sa force ? C’est aussi son pressing intense. « En termes de ratio, on est la deuxième meilleure équipe sur la logique de pressing sur les 5,50 m adverses. Pour donner un exemple, Strasbourg est l’une des plus performantes pour sortir le ballon. On a réussi à aller chercher le ballon sept fois dans leur camp sur leurs sept sorties de balles », souligne encore Beye, qui a apprécié les deux visages affichés contre les Alsaciens et les Parisiens, louant « d’avoir été capable de faire les efforts ensemble. »
L’équilibre rennais tient également beaucoup cette saison dans la régularité de Samba, très souvent le meilleur joueur rouge et noir. Il aura encore du boulot ce samedi soir.
Les compositions probables
Arbitre : Hakim Ben El Hadj.
RENNES. Samba – Frankowski, Aït-Boudlal, Jacquet, Brassier, Al-Tamari – Ma. Camara, Rongier, Dj. Cissé – Embolo, Lepaul. Entraîneur : Habib Beye.
MONACO. Hrádecký – Salisu (ou Teze), Kehrer, C. Henrique – K. Diatta, Golovin, Zakaria (c), K. Ouattara – Akliouche, Minamino – Ansu Fati (ou Biereth). Entraîneur : Sébastien Pocognoli.