Le dernier ticket pour la finale de la Coupe Davis à Bologne sera distribué ce samedi. Le match s’annonce intense, les deux équipes ont dû batailler pour arriver jusque-là et ne comptent pas repartir les mains vides. Et si l’Allemagne d’Alexander Zverev semble favorite, rien n’est encore joué.
En demi-finale de la Coupe Davis 2025 ce samedi à Bologne, l’Espagne et l’Allemagne s’affrontent dans un duel inattendu, entre deux équipes qui ont chacune renversé des situations compromises en quart de finale. La Roja, emmenée par David Ferrer, tentera de poursuivre son parcours héroïque malgré l’absence de son leader Carlos Alcaraz, numéro 1 mondial, blessé pour cette phase finale. En face, l’Allemagne peut compter sur un Alexander Zverev en grande forme, meilleur joueur du tournoi en l’absence d’Alcaraz et de l’Italien Jannik Sinner.
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L’Espagne, fidèle à sa réputation de « reine des remontadas », a une nouvelle fois prouvé sa résilience. Menée 1-0 par la République tchèque, elle a arraché la victoire grâce à un Jaume Munar étincelant et à une paire de double d’exception formée par Marcel Granollers et Pedro Martínez. Ce dernier, véritable homme de Coupe Davis, a brillé par son courage et son sang-froid dans les moments clés. Ensemble, ils ont sauvé cinq balles de set pour offrir à leur pays une qualification inespérée. Comme l’a souligné David Ferrer à la presse espagnole, « ces joueurs sont incroyables, ils méritent de vivre ces moments. L’ambiance dans l’équipe est idéale pour rêver plus grand. »
Mais l’obstacle allemand ne sera pas moins redoutable. Également menée face à l’Argentine, la Mannschaft s’est sauvée grâce à une performance renversante de sa paire Krawietz/Puetz, capable de faire la différence dans un double décisif. Surtout, l’équipe allemande peut s’appuyer sur Zverev, actuel numéro 3 mondial, qui incarne à lui seul une menace majeure.
En double, rien n’est joué d’avance
Si la confrontation devait une nouvelle fois se jouer en double, comme ce fut le cas pour les deux nations en quarts, le suspense s’annonce total. Granollers, référence mondiale du double, semble capable de porter un Pedro Martínez toujours transcendé sous les couleurs espagnoles. Mais Krawietz et Puetz n’ont rien à envier en termes de solidité et d’expérience. Dans un tel scénario, aucun favori ne se dégage.
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L’Espagne, sextuple vainqueur de la Coupe Davis, rêve d’un nouvel exploit dans une compétition qu’elle aborde cette année sans grandes stars mais avec un cœur immense. L’Allemagne, elle, vise une deuxième finale consécutive et peut toujours croire à un quatrième Saladier d’argent.
Le vainqueur retrouvera l’Italie en finale, qui est venue à bout des Belges ce vendredi. La tâche s’annonce ardue face au double champion en titre qui en plus joue à domicile. Avantage pour les visiteurs : la Squadra Azzurra est privée de ses deux têtes de série, Sinner et Musetti.