Carine Galli sur RMC Story.
Capture écran.
REVUE DE TWEETS – La prise de position de la journaliste sportive sur les 35 heures a provoqué une avalanche de critiques.
« Les Français ne travaillent pas assez », tranche Carine Galli hier dans «Estelle midi» sur la chaîne RMC Story. Si les propos de la journaliste ont créé le débat sur le plateau animé par Estelle Denis, ils ont aussi vivement fait réagir les téléspectateurs.
«En 2025, il y a des politiques qui nous font croire que potentiellement, on arrivera à la retraite à 60 ans alors que l’espérance de vie ne fait qu’augmenter. On a des politiques qui nous disent que l’oisiveté, la fainéantise, réfléchir, se poser, le droit à la paresse, c’est une possibilité. Ces gens-là sont dangereux car il y en a qui adhèrent à cette folie», développe Carine Galli, énervée.
«Le travail, ce n’est pas toujours du plaisir. La pénibilité, ça fait partie de la vie, malheureusement», ajoute-t-elle avant de conclure : «Il y a des gens qui ont un discours totalement à côté, pour être démago et rassembler le maximum de personnes. Ces gens-là nous foutent dans le mur depuis des années. Les 35 heures c’étaient une folie, la gauche nous a foutu dans le mur».
Une avalanche de critiques
La vidéo sur le compte X de l’émission a déjà atteint 2.6 millions de vues et plus de 1000 commentaires. Parmi eux, beaucoup de mécontents à l’image d’un certain Bil qui propose à Carine Galli de venir avec lui «sur les chantiers sous la pluie ou la neige». «On en reparle», assène-t-il dans son post.
«C’est facile de l’ouvrir puisqu’ils n’ont pas un travail pénible justement», s’insurge un autre internaute. Une remarque qui se répète. «Va bosser au Smic en usine», «Les gens qui n’ont aucune pénibilité au travail et/ou font un travail-passion nous expliquent qu’il faut bosser plus» ou encore «Déconnectée de la réalité», peut-on lire.
«Montre-lui Ruffin»
Certains ont même l’idée de faire appel à François Ruffin pour un second film Au boulot ! «Montre-lui», interpelle un certain Pablo. Le député avait tourné en 2024 un documentaire dans lequel il confrontait Sarah Saldmann à des métiers pénibles et à bas salaires. L’idée lui était venue suite aux déclarations de l’avocate et chroniqueuse sur le plateau des «Grandes Gueules» qui avaient qualifié la France de «pays d’assistés et de feignasses». «Le Smic, c’est déjà pas mal», avait-elle ajouté.
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