Le sucre et l’alcool entraînent les mêmes réponses neurochimiques, et provoquent les mêmes dégâts sur le foie.
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La consommation d’éthanol modifie la façon dont le sucre est transformé dans notre organisme, poussant à boire davantage et augmentant les dégâts sur le foie. Une découverte qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre l’addiction à l’alcool.
Pour certains, le sucre est une sorte d’« alcool sans l’ivresse ». Il ne provoque pas d’addiction au sens strict du terme, mais entraîne dans notre cerveau des réponses neurochimiques très semblables à celles générées par l’alcool. Chacun a pu goûter la difficulté de ne pas puiser sans fin dans une boîte de bonbons, tout comme un malade de l’alcool peine à s’empêcher de boire un dernier verre. Dans les deux cas, le cerveau est soumis à un afflux de molécules impliquées dans la récompense et l’addiction. Autre point commun, sucre et alcool font les mêmes dégâts sur notre foie, pouvant aller jusqu’à la cirrhose. Mais des chercheurs américains montrent que sucre et alcool pourraient partager bien plus encore : leurs effets semblent se renforcer mutuellement, via le métabolisme.
« Sucre et alcool ont une longue histoire commune en recherche », confirme le Pr Mickael Naassila, professeur à l’université de Picardie Jules Verne et directeur du groupe de recherche sur l’alcool et…
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