Par
Laurène Fertin
Publié le
22 nov. 2025 à 6h32
Si les Rennais et les Rennaises le maudissent parfois, alors que les retards s’accumulent sur la ligne B, et qu’un chantier conséquent se profile sur la ligne A, le métro de Rennes fait pourtant l’unanimité auprès de Mickaël Baubonne. Ce « Monsieur métro » et candidat « libre » aux élections municipales de Bordeaux en 2026 s’en fait l’éloge dans deux vidéos incarnées, sur les réseaux sociaux.
Un métro automatique
Mickaël Baubonne est en effet un fervent défenseur du métro, et militant depuis une vingtaine d’années pour sa création dans la ville de Bordeaux, comme l’indiquent nos collègues d’actu Bordeaux.
À Rennes, selon lui, le métro est un modèle à copier-coller dans cette métropole du sud-ouest. Dans la capitale bretonne, le choix d’y construire un métro automatique « a profondément changé le quotidien des Rennais et le visage de la ville ».
Il raconte sa modernité, « loin des clichés du métro parisien » mais également sa lisibilité, sa clarté dans les stations et son accès aux personnes à mobilité réduite : « Pas de couloir sombre, pas de labyrinthe, on voit tout, on comprend tout. C’est moderne, propre et efficace », résume ce professeur en droit de 37 ans.
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La fréquence des rames
Autre atout, toujours selon Mickaël Baubonne : sa fréquence.
Sur la ligne B du métro de Rennes, les rames se succèdent toutes les deux à trois minutes, et c’est même toutes les 80 secondes sur la ligne A aux heures de pointe. Les noctambules et ceux qui travaillent tôt profitent d’un métro toutes les cinq minutes maximum, pas besoin de vérifier les horaires, on vient, on monte.
Mickaël Baubonne
A contrario, à Bordeaux, sur les itinéraires possibles dessinés par la Métropole qui se lance dans le projet de sa construction, sur la ligne A, « très tôt le matin et à partir de 20h30, la fréquence [ne serait] que de 20 minutes et [ce serait] encore pire le week-end », estime Mickaël Baubonne. Qui plus est, si le métro de Rennes roule à environ 40 km/h, celui de Bordeaux n’excéderait pas les 20 km/h.
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Plus écologique
Dernier avantage, selon Mickaël Baubonne, l’exploitation d’un métro automatique serait « plus souple, plus écologique et plus rentable ».
Il n’a pas besoin de conducteur, alors qu’à Bordeaux, on peine à assurer tous les départs de tram et de bus, pour des problèmes de recrutement.
Mickaël Baubonne
Le métro automatique consomme également « moins d’énergie ». « Ce métro », conclut le candidat aux municipales, « c’est exactement ce qu’il faut à Bordeaux. On a les besoins, le potentiel et surtout l’urgence ».
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