TRIBUNE – Magistrat honoraire*, Luc Fontaine connaît parfaitement la criminalité marseillaise. Il a été premier président de chambre à la cour d’appel d’Aix-en-Provence, en charge de la chambre criminalité organisée. Après le meurtre par balles du frère d’Amine Kessaci, un militant écologiste engagé dans la lutte contre le trafic de drogue dans la cité phocéenne, il propose des solutions concrètes, et radicales, pour en finir avec les «narco-cités» .
*Magistrat honoraire, Luc Fontaine a été premier président de chambre à la cour d’appel d’Aix-en-Provence, en charge de la chambre criminalité organisée, ayant à connaître la criminalité organisée marseillaise.
Il y a quelques jours, le 13 novembre dernier, le frère d’un militant marseillais qui alertait l’opinion publique sur la gangrène que provoquait le narcotrafic, notamment dans la cité phocéenne, a été sauvagement assassiné, semble-t-il à titre d’avertissement.
Quelques jours plus tard un jeune garçon âgé d’une douzaine d’années, mineur isolé en situation irrégulière, avait été lui aussi criblé de balles à proximité d’un point de deal grenoblois.
Ces événements ont provoqué un électrochoc dans la classe dirigeante, jusqu’au président de la république qui a convoqué une réunion de crise à l’Élysée.
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