On pouvait ressentir une légère brise venue de Bretagne dans les salons du Conseil constitutionnel, rue Montpensier au cœur de Paris, ce vendredi 21 novembre au soir. Son président, le Finistérien Richard Ferrand, remettait les insignes de chevalier dans l’Ordre national du Mérite à Guillaume Niarfeix, accompagné pour cette cérémonie de son épouse, de ses trois enfants, et de ses parents. L’occasion de croiser plusieurs Rennais ou marcheurs de la première heure, tels que l’ex-premier questeur et député Florian Bachelier, la conseillère municipale d’opposition à Rennes Carole Gandon, le conseiller en communication d’Emmanuel Macron Jonathan Guémas, l’éternel visiteur du soir de l’Élysée Pierre Charon, l’ex-conseiller régional de Bretagne Pierre Karleskind, l’ex-conseiller municipal de Rennes Olivier Dulucq…
Ce n’est évidemment pas un hasard. Directeur général de Spie en Afrique de l’Ouest, groupe français spécialisé dans les énergies et les infrastructures associées, Guillaume Niarfeix partage sa vie entre la capitale du Nigeria, Lagos, Paris et Rennes, où il possède une maison. C’est au titre de son parcours professionnel sur le continent africain qu’il a ainsi été récompensé par le président Ferrand, mais aussi pour son engagement dans le secteur associatif. Il est président de la chambre de commerce et d’industrie franco-nigériane. Il est aussi président du comité de gestion du lycée français Louis-Pasteur à Lagos.
Un livre en mars
Son rôle de militant et de « colleur d’affiches » durant la campagne de La République en marche, en 2017, dans la VIIIe circonscription d’Ille-et-Vilaine, a également pesé dans la balance. Guillaume Niarfeix n’a d’ailleurs pas manqué d’adresser ses remerciements à Florian Bachelier, « sans qui rien ne serait possible. »
Durant son discours, Richard Ferrand a décrit un homme ayant « le sens du service et de l’engagement », louant son ouverture. « Vous êtes celui qui règle des problèmes là où d’autres se positionnent. Ce serait bien que vous soyez plus nombreux… », a souligné le Finistérien, dans une allusion à la crise politique. « Il y a en France en ce moment un climat délétère et très difficile. Ma réponse à moi, c’est de m’engager dans la société », a répondu le récipiendaire qui, à 46 ans, prévoit de sortir, en mars prochain, un livre sur la souveraineté énergétique de l’Europe.