Une première. Les autorités sanitaires américaines de l’État de Washington ont annoncé ce vendredi 21 novembre le décès d’un homme atteint de la souche H5N5 de la grippe aviaire.

La victime, assez âgée, présentait des problèmes de santé sous-jacents, a indiqué le département de la Santé de l’État de Washington dans un communiqué de presse repris par nos confrères d’ABC 7 Chicago.

Selon le média américain, la personne, dont l’identité n’a pas été dévoilée par les autorités, possédait un petit élevage d’oiseaux domestiques variés dans son jardin. Cet événement s’inscrit dans la vague des cas humains contaminés par la souche H5N1 de la grippe aviaire ces 18 derniers mois.

La plupart des cas humains sont survenus après un contact avec du bétail infecté, des élevages de volailles infectés ou d’autres opérations d’abattage. Dans le cas de ce décès, il s’agit de la souche H5N5.

Aucune preuve de transmission interhumaine

Selon les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), le risque pour le grand public reste « faible ». La souche H5N5 a déjà été signalée chez les animaux, mais jamais auparavant chez l’homme, selon le ministère de la Santé.

Pour l’heure, aucun autre cas de grippe aviaire n’a été détecté chez les personnes concernées, et rien ne prouve que le virus se transmette d’une personne à l’autre, selon ces mêmes autorités.

Au cours des derniers mois, la plupart des cas de grippe aviaire avec d’autres souches relevés chez l’humain ont été bénins avec des symptômes allant des yeux rouges à de la fièvre, mais quelques-uns ont présenté des symptômes plus graves.

En janvier, le premier décès dû à la grippe aviaire a été confirmé chez un patient âgé souffrant de pathologies sous-jacentes.

Article original publié sur BFMTV.com