Le détenu qui figure sur la liste des 100 détenus les plus dangereux de France établie par l’administration pénitentiaire lorsqu’il s’agissait de remplir la toute première prison de haute sécurité à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) vient d’obtenir une permission de sortir afin de trouver un travail.
L’homme de 52 ans est considéré comme l’un des barons du trafic de drogue de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) à la tête d’un réseaux international, il a été condamné en 2012 à 8 ans de prison, en 2014 il s’est évadé à l’aide d’un commando armé lors d’un examen à l’hôpital. Il est libérable en 2029 mais espère obtenir un aménagement de peine.
C’est dans ce cadre, selon les informations de RTL, que cette permission lui a été accordée le 21 novembre par la chambre d’application des peines de la cour d’appel de Douai contre l’avis du chef d’établissement de Vendin-Le-Vieil, du parquet de Béthune et du parquet général de la cour d’appel de Douai.
Une décision qui a tout de suite fait réagir le syndicat UFAP UNSA Justice qui dénonce dans un communiqué « une décision totalement déconnectée des exigences, des réalités et des contraintes imposées chaque jour aux personnels pénitentiaires ».
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Entrez avec notre journaliste dans la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil
« On ne peut pas imposer un régime ultra-renforcé, peut-on lire, dire publiquement qu’on y incarcère les plus grands narcotrafiquants du pays et voir s’appliquer des décisions qui contredisent cet ensemble frontalement. C’est incohérent, dangereux et révélateur d’un système complètement déstructuré, un affront à la sécurité ! ».
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