Née à Paris, c’est en 1962 que Luce Courville prend les rênes de la bibliothèque municipale de la rue Gambetta. C’est elle qui convaincra le maire Alain Chénard (1977-1983) pour la dénomination de « médiathèque » du futur bâtiment, quai de la Fosse. De 1985 à 1991, « il est inutile de lui donner un autre nom, la médiathèque est unique », rappellent Annie Ollivier et Joël Pitrel.

Impact durable sur la culture locale

Mais la création de la médiathèque Diderot à Rezé pousse à lui en trouver. L’association des amis de la bibliothèque, présidée par Jean-Louis Liters (auteur et ancien professeur de Clemenceau), propose d’abord « Passage Jacques-Demy », en référence au passage Pommeraye aimé par le cinéaste. Ce sera au final « Espace Jacques-Demy », validé par Agnès Varda. Luce Courville, qualifiée d’« âme de la médiathèque par Jean-Marc Ayrault, sera aussi à l’origine du musée Jules-Verne sur la butte Sainte-anne en 1978.