Terrain gélé par -3 °C, Anaïs Morichon a branché la bougie pré-chauffage au départ du cyclo-cross UCI de Gernelle. « J’ai pris un très mauvais départ. C’est au corps de s’habituer un peu mais ensuite, ça m’a bien débloquée », explique-t-elle à DirectVelo. Une fois la machine en marche, la représentante du Team Guevel Roadborn s’est imposée à l’arrivée. Son deuxième succès international après une victoire en Espagne.
Anaïs Morichon restait sur deux podiums consécutifs en Coupe de France dans la boue de Quelneuc. « J’ai coupé trois jours après la Coupe de France, ça m’a fait du bien. Le temps de se remettre dedans, à la mi-course ça allait de mieux en mieux ». Une fois revenue sur les concurrentes de tête, la sociétaire de Lanester Women Morbihan fait parler la force de la routière. « J’ai fait la différence sur la partie de route. Je sentais que j’avais plus de puissance et c’est là où j’ai pu en remettre ».
EN BELGIQUE POUR SE CONFRONTER AUX MEILLEURES
Ce dimanche, la cycliste de 26 ans sera au repos. En revanche, la semaine prochaine, elle disputera sa première manche de Coupe du Monde, en France, à Flamanville. « Je ferai quelques manches de Coupe du Monde. Je vais aller plusieurs fois en Belgique parce que c’est important de se confronter aux meilleures ».
L’hiver d’Anaïs Morichon est donc bien lancé. « Je vais aussi penser à la dernière Coupe de France à Ouistreham », ajoute la 2e du classement général. Mais le train de sa saison n’est pas encore lancé à pleine vitesse. « Je sens que je suis à 60% de ce que je peux faire. Je monte petit à petit, doucement, mais sûrement. C’est ce que j’ai prévu de faire avec mon entraîneur, Marc Staelen, pour être au top en fin de saison ». Mais même encore loin de son optimum, le maillot noir du Team Guével Roadborn n’est pas loin des premières places.