- Un loup a été observé en Seine-et-Marne, mi-novembre.
- Sa présence a ensuite été confirmée par l’Office français de la biodiversité.
- À ce stade, il ne représente aucune inquiétude.
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La Matinale
La présence d’un loup a été observée à plusieurs reprises en Seine-et-Marne. Un agriculteur est tombé nez à nez avec l’animal, le 9 novembre, sur la commune de Beton-Bazoches, où des empreintes ont également été relevées. Le 13 novembre, un « canidé de grande taille » a été aperçu à Saint-Mars-Vieux-Maison, détaille la préfecture. Quelques jours plus tard, l’Office français de la biodiversité (OFB), qui a effectué des prélèvements et procédé à différentes constatations, le confirme : il s’agit bel et bien d’un loup.
Ce n’est pas la première fois que l’on remarque la présence de ces carnassiers en Île-de-France : un cadavre de loup avait été retrouvé à Fontainebleau, en 2023. Toutefois, l’OFB précise que « ce type d’observation fortuite et isolée peut survenir en automne/hiver et ne permet pas d’affirmer que le loup est installé durablement en Seine-et-Marne ». En effet, « ça peut aussi être des individus isolés qui cherchent un territoire parce qu’ils ont été chassés de la meute par un nouveau mâle dominant. Dans ces cas-là, ils peuvent faire des centaines et des centaines de kilomètres pour trouver un nouvel endroit où s’établir. D’où l’expression ‘loup solitaire' », développe Coralie Dioum, journaliste environnement de LCI.
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En outre, « il convient, à ce stade, de rappeler que le loup est une espèce protégée et qu’aucune attaque de troupeau n’a été signalée dans notre département », précise la préfecture. La chambre d’agriculture d’Île-de-France a, de son côté, indiqué que la Seine-et-Marne restera classée en cerclage de niveau 3 en 2026. Cela signifie que « la prédation du loup est possible à moyen terme ».
L’OFB estime qu’il y a 1.013 loups présents en France. La plupart se sont installés dans les Alpes, le Massif central, le Jura et les Pyrénées. Bien que sur la liste rouge des espèces menacées, le loup gris est au cœur de nombreux débats, notamment concernant les éleveurs qui s’inquiètent pour leurs bêtes.
Emma ALLAMAND