> L’ESSENTIEL
Marquer trois fois et ne pas gagner, c’est bien le reflet que depuis le début de saison les choses ne tournent pas dans le sens espéré pour le BFC. Faute de n’avoir pas su une nouvelle fois concrétiser les belles occasions créées lors d’un premier acte abouti, il a fallu courir après le score tout le match. Pourtant il y a eu la place pour mener, voire même se détacher. Las ! Entre imprécision et manque de réalisme, le nul vierge au repos ne reflétait pas la bonne production locale.
Ce qui devait arriver…. arriva. Un contre rondement mené, un placement de Baba Alla un peu surprenant et Agde passe devant. La suite verra une résilience locale magnifique, un premier retour avec l’égalisation d’Edderaoui, décisif pour son retour après sa blessure aux adducteurs. Mais il est dit que rien ne serait facile puisqu’Agde a claqué une nouvelle fois. Les Caouecs ont poussé, et même poussé leurs hôtes à la faute pour obtenir un premier penalty transformé facilement par Quenet.
Le plus beau n’était pas encore vu, car le bijou de volée claquée par le capitaine Chamboro est certainement le plus beau but vu à Andromède depuis des années. Une réalisation exceptionnelle qui a remis les Agathois en tête. Le groupe local, à défaut de savoir claquer sur ses temps forts, a une nouvelle fois fait preuve de caractère et de combativité. Une énième tentative a permis d’obtenir un second penalty tout à fait justifié pour un doublé aisé de Quenet. À défaut de gagner, Blagnac a su ne pas perdre avec panache, cela suffira-t-il ?
> ILS ONT DIT
Fabrice Dubois (entraîneur de Blagnac) : « Le gros défaut c’est de ne pas avoir marqué en premier parce qu’on revient trois fois. On a la mainmise avec une grosse première mi-temps avec des occasions très, très franches. La dynamique du moment ne nous permet pas de prendre le score. On revient trois fois, on sait qu’on a la valeur mais étant mené c’est toujours compliqué. »
Laurent Scala (entraîneur d’Agde) : « Un match âpre, très disputé. On commet trop de fautes évitables notamment deux penaltys. Quand on marque 3 à 2 on pense qu’on peut tenir. On pratique un football offensif, agréable à voir jouer mais aujourd’hui ça ne sourit pas. »