Incertitudes macroéconomiques, horizon politique bouché, craintes d’une bulle IA… Le marasme ambiant pénalise depuis plus d’un an les start-ups de la tech nantaise, engluées dans une apathie généralisée.

Il y a quelques années encore, elle était l’une des étoiles montantes de la French Tech en France. Aujourd’hui, en cette fin d’année 2025, le temps où Nantes inspirait des titres de presse vantant l’avènement de «la nouvelle Silicon Valley française» ou du «nouvel eldorado de l’économie numérique» est décidément passé. À l’image du reste de l’écosystème de la start-up en France, le marigot de la Tech nantaise serre les dents. L’ivresse du Covid et les promesses de l’IA ont laissé place, au mieux, à une prudence désenchantée. Et, au pire, à des dépôts de bilan et des retours simples vers Paris.

Chaque histoire est différente. Fondée en 2018 près de Nantes, la plateforme de création de services digitaux professionnels Scambio a levé 500.000 euros en 2022. Trois ans plus tard, la start-up se trouve en liquidation judiciaire. Même parcours pour le Nantais AIherd, qui proposait depuis 2020 un outil de surveillance médical des élevages bovins à l’aide de l’intelligence artificielle : sa liquidation…

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Le Figaro

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