Posted On 23 novembre 2025
Alain Carignon et le collectif « Réconcilier Grenoble » ont lancé cette semaine une campagne détaillant leurs propositions contre l’insécurité, l’angle mort le plus flagrant de la municipalité Piolle enfermée dans le déni et une ligne de fuite pour sa candidate Laurence Ruffin qui tente de ne pas en parler car elle n’a rien à proposer comme nous le détaillions hier.
Pendant ce temps, Alain Carignon développe un plan de bataille précis, chiffré, validé et porté par des experts, pour reprendre le contrôle de nos rues et apaiser la ville.
UN PROBLÈME GRENOBLOIS…
Ce plan part d’un constat simple : il y a un problème grenoblois en matière d’insécurité puisque nous sommes devenus 1ère ville de France pour les agressions pour 1000 habitants (devant Marseille et Saint-Denis) et que sur la plupart des délits (coups et blessures volontaires, trafic de stupéfiant…) nous sommes bien au-dessus de la moyenne des agglomérations comparables. L’emprise du trafic de drogue et des nuisances qu’il génère est grandissante, gangrénant complètement certains quartiers, et l’insécurité croissante pour les Grenoblois, qui subissent en outre des incivilités quotidiennes (tags, déchets, nuisances sonores) qui pèsent lourdement sur la qualité de vie.
… NIÉ PAR LES VERTS/LFI
Et pourtant, on assiste à un refus idéologique de la majorité municipale Verts/LFI de se saisir de ces problématiques. Les policiers municipaux sont abandonnés par les élus quand ils ne sont pas carrément sanctionnés par la municipalité lorsqu’ils essayent de faire leur travail. Sur 120 effectifs théoriques, il ne reste que 54 policiers municipaux dont près de la moitié affectés à des tâches administratives. Ils sont interdits d’intervention dans le 38100 après 19h, et exercent régulièrement un droit de retrait car l’absence d’armement rend leur intervention périlleuse dans certains quartiers minés par la délinquance.
UN PLAN DE RUPTURE
Le plan d’Alain Carignon et de Réconcilier Grenoble porte une philosophie de rupture totale. Fini les discours verbeux pour excuser l’inexcusable et théoriser l’inaction municipale ; place aux actes concrets pour protéger les honnêtes gens et dissuader les voyous qui ont pris la ville en otage. L’objectif est de garantir à chacun un cadre de vie apaisé, en luttant contre toutes les formes d’insécurité et d’incivilité et en réduisant l’emprise du trafic dans la ville. Pour cela, il faudra enfin un Maire qui assume son rôle de 1er officier de police judiciaire de la ville, qui dispose de l’autorité pour déployer une politique de sécurité.
UNE POLICE MUNICIPALE LARGEMENT RENFORCÉE ET ARMÉE
Le cœur du réacteur de ce plan, c’est la transformation de notre Police Municipale. Alain Carignon propose un un renforcement massif avec 200 agents minimum pour une présence accrue sur le terrain (ce qui coûterait 10 millions d’euros pour recruter les 150 agents manquants, avec un objectif de recrutement de 50 agents par an sur 3 ans). La police municipale serait formée et armée (de vraies armes, pas de simples tasers) pour pouvoir intervenir sans être une cible sans défense pour les délinquants, et ce sur l’ensemble de la commune y compris dans le 38100, y compris la nuit.
L’accent sera particulièrement mis sur la sécurisation des abords des écoles, collèges et lycées pour lutter contre la vente de drogue, les violences et les trafics divers.
Pendant ce temps, voici comment la municipalité Piolle traite ses policiers municipaux
LA VIDÉOPROTECTION POUR DES INTERVENTIONS IMMÉDIATES
Le deuxième pilier de cette stratégie est technologique. Le dogmatisme anti-caméras des Verts a fait de Grenoble une zone grise idéale pour les trafics et incivilités en tout genre. Le plan de Réconcilier Grenoble prévoit le déploiement massif de la vidéoprotection (il y en a actuellement 100 en état de marche, l’objectif est d’en installer 350 dont l’essentiel serait financé par l’Etat et la Région). Elles seront couplées à un Centre de Supervision Urbain (CSU) opérationnel 24h/24 et 7j/7. Cela permettra de détecter les situations anormales (agressions, dépôts d’objets suspects, rodéos, intrusions..) et de lancer des interventions immédiates.
Toujours dans cette logique de réactivité, l’équipe d’Alain Carignon propose de déployer un numéro d’alerte et une application mobile permettant aux habitants de signaler en temps réel incidents, agressions, harcèlement directement à la police municipale.
RÉTABLIR LA COOPÉRATION POUR LE CONTINUUM DE SÉCURITÉ
Alors que Piolle a isolé la ville de ses partenaires par ses prises de position dogmatiques et solitaires, le rétablissement de la coopération sera nécessaire pour l’efficacité de la chaine de sécurité. Coopération entre polices municipales du territoire de la métropole, pour des interventions coordonnées. Et coopération entre le parquet, la préfecture, la police municipale, la police nationale et les bailleurs sociaux, soit l’ensemble du continuum de sécurité.
RÉTABLIR L’AUTORITÉ AVEC UNE POLITIQUE DE TOLÉRANCE ZÉRO
Enfin, Alain Carignon assume une politique très claire de rétablissement de l’autorité. Avec une tolérance zéro contre les incivilités, avec rappel à la loi systématique par le maire, premier magistrat de la ville. Et des mesures d’expulsion de leur logement social de toutes les personnes condamnées pour trafic de drogue, parce que la collectivité (le contribuable) n’a pas à payer pour héberger des trafiquants.
Le monde à l’envers dans le Grenoble des Verts/LFI.
Un vrai changement de philosophie : fini l’impunité pour les délinquants. La ville doit être du côté de ceux qui souffrent de l’insécurité, c’est pourquoi le candidat souhaite également assurer l’accompagnement des victimes, incluant soutien psychologique, aide matérielle et suivi personnalisé.
PRÉVENTION : LA DEUXIÈME JAMBE DU PLAN SÉCURITÉ
L’autre jambe du plan sécurité porte sur le champ de la prévention. En 12 ans, les Verts/LFI ont méthodiquement sabordé les structures de prévention et d’éducation spécialisée qui fonctionnaient très bien (le Plateau, la MJC théâtre Prémol…) par volonté de caporaliser des institutions qu’ils jugeaient trop indépendantes. Des décisions qui ont laissé sur le carreau de nombreux jeunes, notamment dans les quartiers les plus précaires.
L’ambition de Réconcilier Grenoble est d’occuper le terrain pour ne pas laisser les jeunes à la merci de la délinquance, en recréant un lien humain brisé par dix ans d’austérité pour les services à la population.
Manifestation des habitants contre le sabordage de la MJC/théâtre Prémol face à une municipalité sourde incarnée par un Maire méprisant l’éducation populaire
UNE ACTIVITÉ POUR 100% DES JEUNES
Au coeur de la politique de prévention, un engagement très fort d’Alain Carignon : permettre hors temps scolaire à 100 % des jeunes jusqu’à l’âge de 18 ans d’avoir accès à une activité culturelle, sociale, sportive grâce à un contrat passé entre la ville et l’ensemble des acteurs associatifs volontaires du territoire. Une offre périscolaire très large, diversifiée et qui fait la part belle à toutes sortes d’acteurs différents, loin de l’uniformisation triste que proposent les Verts/LFI.
LUTTE CONTRE TOUTES LES FORMES DE VIOLENCE ET RESPONSABILISATION
Sont également identifiés trois champs d’action spécifiques pour lesquels l’action municipale sera largement renforcée :
- La lutte contre les violences conjugales, avec des dispositifs d’alerte et d’accompagnement renforcés.
- La sécurité nocturne, en déployant une équipe de prévention dédiée aux addictions liées à la consommation d’alcool, aux risques sexuels et à la tranquillité publique.
- Les incivilités routières, en protégeant les plus vulnérables, notamment les piétons, des comportements dangereux (voitures, vélos, trottinettes).
Et pour responsabiliser les jeunes tout en leur montrant des domaines susceptibles de les intéresser pour leur orientation professionnelle, la mise en place de travaux d’intérêt général pour les collégiens et les lycéens sanctionnés.
UN PLAN PORTÉ PAR DES EXPERTS
Un plan qui traite donc 100% des aspects liés à la sécurité/prévention relevant du champ de compétence d’une municipalité. Gage de sa crédibilité, il est porté par des experts au sein du collectif Réconcilier Grenoble : Jean-Claude Borel-Garin, ex directeur de la Police Nationale en Isère et n°2 du Raid, Guillaume Josserand, ex chef d’Etat Major de la police à Grenoble, et Roger Oria Major Honoraire de la police.



Alain Carignon et une partie du collectif Réconcilier Grenoble pour la présentation du plan sécurité à la presse.
UN PLAN FINANCÉ PAR LES ÉCONOMIES DE FONCTIONNEMENT
Et surtout, un plan financé. Car Alain Carignon s’attaque à la question du « comment » avec un plan d’économies massives grâce à la fusion des services ville-métropole, aujourd’hui un mille-feuille administratif, une pompe à fric inefficace qui asphyxie le contribuable grenoblois et nuit à l’efficacité du service. C’est un gisement d’économies massives immédiatement mobilisable pour la sécurité. C’est la seule manière d’investir massivement sans augmenter les impôts.
« UN SYSTÈME ASPHYXIÉ ET INEFFICACE »
« Il y a des doublons considérables et absurdes, il y a même des services en triple. Quel gâchis d’argent public ! D’autant plus que c’est d’une inefficacité en plus ! On le voit sur la propreté de la ville. La propreté est partagée en deux, entre la Ville et la Métropole. La seconde ramasse les poubelles, quand la première ramasse les corbeilles. Autre exemple : la Métropole est responsable des déchetteries, mais la Ville est responsable des encombrants. Et donc quand la Métropole porte des encombrants à la déchetterie, la Ville paye. Tout ce système est asphyxié et inefficace » a-t-il encore détaillé à Eve Moulinier du Dauphiné Libéré (21/11/25) en marge de la présentation de son plan.
2026 : REDRESSER LA BARRE OU POURSUIVRE LE DÉCLIN
Les Grenoblois sont à la croisée des chemins alors que plus de 70% d’entre eux se déclarent mécontents de la situation de la ville en matière de sécurité, selon le sondage IPSOS de mai dernier. En mars prochain, ils ont le choix : continuer avec les héritiers d’un système qui a fait des délinquants les rois de la ville, incarné par la candidate Laurence Ruffin qui promet l’immobilisme, ou opter pour le sursaut proposé par Alain Carignon. Un plan financé, crédible, porté par des experts, pour que Grenoble cesse enfin d’être la capitale des agressions pour redevenir agréable à vivre.
