C’est peut-être un détail pour beaucoup, mais pour Benjamin Pavard, cela veut dire beaucoup. Lorsque Leonardo Balerdi a quitté sa troupe, vendredi soir alors que le triomphe olympien contre Nice était acquis et que Roberto De Zerbi voulait préserver son capitaine pour son retour à la compétition, le brassard s’est retrouvé sans biceps attitré.

Pierre-Emile Hojbjerg vice-capitaine déclaré et taulier du vestiaire ? Présent à Nice mais resté en civil, calé dans les tribunes douillettes de l’Allianz Riviera, pour souffler après les efforts consentis avec le Danemark. Les autres l’ayant arboré depuis les trois coups de la saison ? Sortis de l’arène niçoise (Aubameyang, Kondogbia) ou à l’infirmerie (Aguerd).

Ses efforts pour venir à l’OM

L’évidence s’est rapidement imposée : seul Pavard pouvait hériter du bout de tissu. Tout sauf un choix par défaut tant le champion du monde 2018, fort de sa riche expérience emmagasinée parmi les plus prestigieuses maisons européennes, venait de livrer une prestation solide, propre et déterminante (à l’origine de l’ouverture du score signée « Auba »), aux antipodes des brouillons griffonnés lors de la précédente séquence. De Lisbonne à Lens, en passant par la…