Un manteau blanc. La capitale est recouverte ce dimanche matin d’un centimètres de neige, image rare qui ne devrait pas durer. Il n’en restera aucune trace dès 9 heures, indique sur X la Chaîne Météo. La vigilance orange en Ile-de-France, frappée dans la nuit par son premier épisode hivernal de la saison, a été levée ainsi que dans le Massif central, à l’exception du Puy-de-Dome et du Cantal, sous alerte jusqu’à 10 heures en raison du verglas.
Il a #neigé ❄️sur #Paris cette nuit. La couche a atteint 3 cm à Paris-Montsouris. Ce matin, avec le redoux, la neige fond très rapidement. Dès 9h, il ne restera plus rien de l’offensive hivernale de cette nuit. https://t.co/qLK208WIeZ
— La Chaîne Météo (@lachainemeteo) November 23, 2025
Selon son dernier bulletin, le prévisionniste a levé dès 6 heures sa vigilance pour les départements des Yvelines, Val-d’Oise, Essonne, Paris et la petite couronne. A 8 heures pour la Seine-et-Marne et le Massif central.
«La perturbation faiblement active ayant donné les neiges, avec quelques précipitations verglaçantes, continue son long décalage d’ouest en est, vers le quart nord-est du pays», rapporte Météo France.
Six départements du Massif central (Aveyron, Cantal, Corrèze, Creuse, Haute-Vienne et Puy-de-Dôme), étaient concernés par la vigilance orange depuis 3 heures dimanche, en raison de faibles chutes de neige et de pluies verglaçantes susceptibles de rendre les chaussées glissantes.
Dans cette région les précipitations sont restées faibles et éparses : de petites chutes de neige sur le Cantal et l’ouest du Puy-de-Dôme, tandis que le Limousin enregistrait 1 cm à Limoges (Haute-Vienne) et 3 cm à Égletons (Corrèze), avec quelques pluies verglaçantes à l’arrière.
La préfecture de police avait décidé de réduire la vitesse autorisée de 20 km/h sur l’ensemble de l’Ile-de-France et d’interdire les dépassements pour les poids lourds de plus de 3,5 tonnes sur les grands axes. Les trains et réseaux urbains ne devraient pas être fortement impactés, mais des retards d’environ une heure ont été signalés samedi soir à Roissy, susceptibles de se prolonger dimanche.
«Les premiers épisodes ne sont parfois pas pris suffisamment au sérieux», avait averti le ministre des Transports Philippe Tabarot, depuis le centre de crise mobilisant Météo-France, les services routiers, l’aviation civile et les opérateurs de transport.
Au total, 7 500 agents des Routes sont mobilisés ce week-end.