Robert Birenbaum, à Paris, le 13 février 2024. RENAUD KHANH/ABACA
Emmanuel Macron a rendu hommage, dimanche 23 novembre, au résistant Robert Birenbaum, frère d’armes de Mélinée et Missak Manouchian, entrés au Panthéon en 2024, un « homme de dévouement » et « un exemple pour tous », mort samedi à l’âge de 99 ans.
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« Robert Birenbaum était entré en Résistance à 16 ans, aux côtés de Missak Manouchian et de Marcel Rajman. Il avait ainsi porté au plus haut la lutte pour la liberté, l’égalité et la fraternité », a salué le président sur le réseau social X. « Homme de dévouement, il fut toute sa vie fidèle à cet engagement initial. Il est et demeurera un exemple pour tous », a-t-il ajouté.
Robert Birenbaum était issu, comme Missak Manouchian, du groupe des Francs-tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI).
Quatre-vingts ans jour pour jour après leur exécution par les nazis, au mont Valérien, près de Paris, le résistant communiste étranger Missak Manouchian et 23 de ses compagnons d’armes sont entrés au Panthéon le 21 février 2024.
Robert Birenbaum avait alors eu « l’immense honneur de gravir les marches du Panthéon au bras du président de la République », a rappelé sur X son fils, Guy Birenbaum. « Il va rejoindre enfin sa Tauba bien-aimée », son épouse qu’il avait rencontrée « le jour de la Libération de Paris, le 25 août 1944 », a aussi écrit Guy Birenbaum.
Né à Paris dans une famille juive originaire de Pologne, Robert Birenbaum était entré dans la Résistance en juillet 1942. Après la guerre, il avait tenu un magasin de maroquinerie à Paris.
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