« Mon fils Mehdi est mort assassiné, tombé sous les balles criminelles qui l’ont touché en plein thorax. Aucune mère ne veut voir ça. Aucune mère ne peut supporter de voir l’enfant sorti de son ventre devenir un cadavre », déclare Ouassila Kessaci. Il est 15 h 40 ce samedi 22 novembre 2025 quand elle prend le micro devant les 6 à 7000 personnes rassemblées sur ce rond-point Claudie-Darcy (4e). A l’endroit même où son fils de 20 ans, étudiant en BTS de banque, a perdu la vie ce jeudi 13 novembre. Le chagrin lui impose son rythme. Mais elle lutte pour poser ses mots. Sa voix ne tremble pas quand elle rappelle combien son fils était « doux ». « Il me témoignait d’un amour infini, à tel point qu’il priait Dieu de partir avant moi. Mais jamais je n’aurais pensé que les choses se passeraient ainsi. C’est le deuxième fils qu’ils me prennent », insiste Ouassila dans un silence recueilli.
Après la mort de Brahim, 21 ans, retrouvé dans le coffre d’une voiture calcinée en 2020, cette mère courage avait trouvé la force de se battre pour les autres, d’aider les familles de victimes des narcotrafiquants. Au sein de l’association Conscience, fondée par Amine, elle accompagnait d’autres mamans, « notre ma…