Ça fait quatre ans que les accros à la Formule 1 attendent une fin de saison accrochée pour le championnat du monde des pilotes. Après trois sacres consécutifs d’un féroce ennui de Max Verstappen, à des années-lumière de son épique bataille avec Lewis Hamilton en 2021 (395,5 points à 387,5 alors), ils se préparaient depuis de longues semaines à un changement d’ère sans plus de suspense.
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Confirmation samedi soir au Grand Prix de Las Vegas, puisque Lando Norris et Oscar Piastri (1er et 2e au général avec McLaren), bien que battus par « Mad Max », avaient fait le boulot en se classant 2e et 4e. Avec alors 42 points d’avance sur son « rival » néerlandais, Lando Norris était en effet quasiment assuré de remporter son premier sacre suprême au terme des deux derniers GP de la saison.
Max Verstappen n’y croyait plus début novembre
« Je peux oublier ce titre mondial », avait d’ailleurs convenu Max Verstappen il y a deux semaines, sans que cela ne semble être un coup de bluff, au vu de sa décevante saison avec Red Bull. Mais ça, c’était avant une décision de la Fédération internationale d’automobile (FIA) aux allures de coup de tonnerre. Bien après la cérémonie du soir, les deux pilotes McLaren ont en effet été disqualifiés à Las Vegas en raison d’une illégalité technique.
Ils perdent du même coup tous leurs précieux points engrangés dans le Nevada, ce qui permet à Max Verstappen de revenir à égalité avec Oscar Piastri (2e), mais surtout à seulement 24 points du leader Lando Norris. Autant dire que cette sanction relativement fréquente, liée à une usure trop prononcée de la planche située sous la monoplace, chamboule tout. Elle pourrait désormais nous offrir un finish de maboulos, dimanche prochain au Qatar puis le 7 décembre à Abou Dhabi (encore 58 points à gratter au maximum).
Notre dossier sur la Formule 1
Jusque-là très régulier, le Britannique de 26 ans aura-t-il les épaules assez solides pour accéder à un Graal subitement mis en péril par l’incontournable quadruple champion du monde en titre ? De même, toute l’écurie McLaren, qui court après le titre individuel depuis dix-sept ans (avec Lewis Hamilton) aura une pression terrible sur ses épaules après le couac de Vegas. La hype F1/Drive to survive est de retour au meilleur moment, qu’on se le dise.