Ils ont tout du vrai patient mais n’en sont pas. Ils prétendent être malades, simulent des symptômes, l’un, ce sera une douleur abdominale, un autre, ce seront des vertiges, symptômes dont ils ne souffrent pas.

S’ils jouent aux malades imaginaires, c’est parce qu’ils ont été recrutés par la faculté de médecine de Saint-Étienne pour endosser le rôle de patients standardisés.

Depuis 2024, elle en a l’obligation, l’Université forme des bénévoles à être de faux malades pour évaluer ses étudiants en médecine de 4ᵉ, 5e et 6e années à l’occasion des examens cliniques objectifs structurés (Ecos) nationaux.

Des examens qui…