À 58 ans, après avoir capturé pendant plus de vingt ans le Festival de danse, la Grassoise expose ses clichés jusqu’au 7 décembre en plein air, devant le Palais des Festival, au square Reynaldo-Hahn et au Casino Partouche.
Qu’est ce qui vous plaît dans le spectacle de danse ?
C’est toute l’émotion, tous les sentiments qui peuvent régenter la vie, qui peuvent se transmettre par les mouvements, par les regards. Un corps qui danse, danse du bout des pieds jusqu’au bout des ongles. C’est la vie, c’est la passion, c’est toutes les émotions qui peuvent se transmettre par la danse. Moi, je travaille vraiment sur l’émotion. J’aime beaucoup les suspensions, le mouvement. Je travaille aussi beaucoup sur le spectacle vivant : le cirque, le théâtre de rue…
En vingt ans, est-ce qu’il y a des spectacles qui vont ont le plus marqué ?
Il y a en beaucoup qui ont été fantastiques, il y a des harmonies tellement différentes à chaque édition. J’ai beaucoup aimé le travail de Sharon Eyal, l’année dernière, mais aussi celui de Martha Graham, que je suis depuis très longtemps. J’apprécie aussi beaucoup le travail de Sasha Waltz et sa chorégraphie Körper. Il y a peut-être des fois des grands classiques, qui sont très très beaux, mais il a aussi de très belles créations originales.
Parlez-nous un peu de votre exposition…
Il y a tout un parcours dans la rue avec vingt photographies, devant le Palais des festivals et des congrès, et dans le square Reynaldo-Hahn. L’exposition se poursuit ensuite dans le Casino Partouche avec douze photographies, puis dans le hall du Théâtre Croisette, avec six clichés.
Comment avez-vous choisi les images ?
J’ai travaillé avec Eurielle Desevedavy, qui gère le Festival. On a voulu mettre en avant les belles compagnies qui sont venues, les interprètes, mais aussi les moments forts. On a voulu aussi, surtout en extérieur, balayé un peu les vingt années du Festival, et notamment ma technique, qui a évolué, avec des photos prises en argentique couleur. On a aussi fait attention à ce que l’exposition soit harmonieuse.
Vous exposez souvent vos clichés ?
C’est la première fois que j’expose en extérieur ! C’est vrai que j’ai tendance aussi a travaillé mes tirages moi-même, avec des procédés anciens. D’ailleurs, en 2026, je vais ouvrir mon atelier à Grasse. Ce sera un atelier plutôt de travail, avec une chambre noire, pour faire des expériences. Mais je pense aussi ouvrir mon atelier, pour éventuellement faire du partage d’expériences, des initiations à certaines techniques…