Après deux mois de disette, Olivier Giroud est ressorti de sa boîte au bon moment dimanche soir. Dans un match pas facile face à une accrocheuse équipe du Paris FC, l’attaquant de 39 ans a inscrit un doublé pour montrer le chemin à ses coéquipiers du Losc, finalement victorieux 4-2.
Grâce à une frappe limpide dans la surface (40e) puis un penalty transformé avec maîtrise (77e), le meilleur buteur de l’histoire des Bleus (57 buts en 137 sélections) a retourné le match, alors que Willem Geubbels avait refroidi le Stade Pierre-Mauroy dès la 11e. Un doublé vécu comme un soulagement. « Les cages se faisaient un peu plus petites ces derniers temps », a-t-il reconnu au coup de sifflet final, avec le sens de la formule.
Force de caractère et « coupe à l’eau chaude »
« Les trêves internationales me font beaucoup de bien pour me régénérer et aussi bien travailler spécifiquement », a-t-il expliqué ensuite. Après des débuts tonitruants pour son grand retour en France, « moins efficace » de son propre aveu, n’avait pas marqué depuis la victoire face à Brann Bergen le 25 septembre en Ligue Europa. En championnat, son dernier but remontait à la victoire contre Monaco le 24 août.
« Je me suis créé moins d’occasions, j’essaye de faire le maximum mais c’est vrai que quand tu joues contre des équipes qui restent derrière, c’est très difficile de trouver des solutions. » Son entraîneur Bruno Genesio a loué sa « force de caractère » qui lui a permis de rebondir, comme tout au long de sa carrière.
Invité de la chaîne Ligue 1 + après la rencontre, l’ancien d’Arsenal, Chelsea ou du Milan AC s’est également montré inspiré au micro, dans une scène rigolote avec son pote champion du monde 2018 Adil Rami.
– « Olivier, ici en direct de Paris : Adil Rami. Je ne sais pas si tu te rappelles de moi. »
– « Comment ça va mon Adil ? Tu m’avais manqué. Toujours aussi beau. »
– « Je suis fier de toi… Ah, tu me vois ? »
– « Mais oui, je te vois, avec ta coupe à l’eau chaude là. »
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De quoi bien faire marrer tout le plateau. Il n’y a rien de plus dangereux qu’un attaquant qui retrouve la confiance.