L’entraîneur de Strasbourg Liam Rosenior a dit ce samedi 26 avril en conférence de presse « sa fierté » d’avoir prolongé la veille d’une saison son contrat avec le club alsacien, jusqu’en 2028, après la victoire (3-1) obtenue contre Saint-Etienne, lors de la 31e journée de L1. « J’ai signé avec le président Marc Keller hier soir. C’est incroyable pour moi et ma famille, je suis fier. Il y avait pas mal de spéculations mais ce n’était que des mots. C’est important pour moi de montrer mon engagement dans la durée auprès du groupe et du club. C’était une décision facile à prendre pour moi à partir du moment où tu te plais dans un endroit », a expliqué le technicien anglais.

« Quand je suis arrivé en France, les gens riaient »

Méconnu du football français, le Britannique de 40 ans a quitté l’été dernier la deuxième division anglaise (Hull City) pour la L1. Il a rapidement su imposer un style de jeu offensif et fédérer une armada de jeunes joueurs talentueux qui à trois journées de la fin peuvent espérer sereinement une qualification européenne. « Je me souviens quand je suis arrivé à France. Les gens riaient. Ils disaient qu’ils ne savaient pas qui j’étais. Ça vous motive pour bien faire. Le travail n’est pas fini. Il y a encore de belles choses devant nous », a ajouté le successeur de Patrick Vieira.

Depuis décembre, les Strasbourgeois n’ont perdu qu’une seule rencontre (Rennes, 1-0 en février) en 18 matches et restent sur une série de onze rencontres sans défaite (8 victoires et 3 nuls) après leur solide succès (3-1) contre Saint-Etienne samedi. « Je suis très content de notre performance ce soir. On a été patients ce n’était pas facile mais je suis content de l’état d’esprit de l’équipe. On doit déjà mettre cela derrière nous et dès lundi nous concentrer pour la venue de Paris » samedi prochain, a ajouté le quadragénaire.

Cinquième de la L1 (54 pts) Strasbourg peut même rêver d’une qualification en Ligue des champions. Il devra pour cela affronter le Paris SG à la Meinau, avant de se déplacer à Angers et de clôturer face au Havre à domicile.