Le comédien révélé dans les années 1960 est apparu dans plus de 250 films, où il a incarné avec autant de succès les héros des comédies romantiques que des films d’action.
Il était l’un des visages les plus célèbres de Bollywood: l’acteur indien Dharmendra (un seul nom) est mort lundi à 89 ans, clap de fin d’une carrière de soixante ans où il a incarné avec autant de succès les héros des comédies romantiques que des films d’action.
« Le décès de Dharmendra tourne une page de l’histoire du cinéma indien», a salué le premier ministre Narendra Modi sur les réseaux sociaux. «Il était une icône, un acteur phénoménal qui apportait son charme et sa profondeur à tous les personnages qu’il a interprétés». En soixante ans, il est apparu dans plus de 250 films, a été élu au parlement indien et honoré des plus hautes distinctions d’Inde. C’est en dévoilant en 1966 sa poitrine nue – une première dans le cinéma indien – dans Mon cœur est à toi, moi avec qu’il a accédé au rang de star, en recevant une avalanche de lettres d’admiratrices énamourées.
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Né le 8 décembre 1935 dans l’État du Punjab, il a embrassé la carrière d’acteur par hasard en remportant le concours d’un magazine dédié aux célébrités. «Je n’avais que mes rêves», a-t-il confié à son biographe Rajiv Vijayakar. «J’étais alors un villageois sans éducation, j’ignorais tout du métier d’acteur».
Dharmendra a partagé l’écran avec de nombreux grands noms du septième art indien, dont celle qui est considérée comme sa première star féminine, Hema Malini, qui deviendra en 1980 sa deuxième épouse sans qu’il divorce de la première. Pas de quoi ternir sa réputation ni son succès. En 2007 encore, son rôle dans le culte Life in a Metro à l’âge de 71 ans a encore rempli les salles. «Je n’ai jamais été satisfait de mon allure à l’écran», confiait-il pourtant en 2011. «Je n’ai jamais arrêté d’exiger de nouvelles prises à mes réalisateurs». Son dernier film sortira en décembre.