Par
Rédaction Paris
Publié le
24 nov. 2025 à 17h16
Moins d’un an après la mort tragique de son fils, Elias, tué à coups de machette en janvier 2025 dans le 14ème arrondissement de Paris, Stéphanie Bonhomme, était l’invitée de CNews ce lundi 24 novembre 2025. Elle s’est exprimée sur le rapport de l’Inspection générale de la justice sur la mort de l’adolescent.
« Ils vont perdre leurs enfants dans la rue »
Publié le 22 octobre 2025, le rapport pointe du doigt plusieurs dysfonctionnements de la justice des mineurs. Des révélations lourdes de sens pour la mère du jeune homme qui souhaiterait qu’il soit lu par le plus grand nombre.
« C’est important de lire ce rapport parce que les parents vont comprendre qu’avant de perdre leurs enfants sur un champ de bataille, ils vont perdre leurs enfants dans la rue, en rentrant du cinéma, de l’école, du collège, du lycée, de leur entraînement de sport », a-t-elle d’abord expliqué, faisant référence à la phrase du général Fabien Mandon. Mardi 18 novembre 2025, lors du Congrès des maires de France le chef d’état-major des Armées affirmait qu’il fallait que le pays « accepte de perdre ses enfants » en cas de guerre.
«Pour nous, la justice n’a pas protégé Élias. Nous avons comme message pour les autres parents que la justice des mineurs, aujourd’hui, ne va pas protéger la société», a déploré Stéphanie Bonhomme. Et d’évoquer les antécédents judiciaires des deux mineurs. « Malgré la dangerosité montante des deux assassins d’Élias, les juges ont répété la même mesure, c’est-à-dire une interdiction de rentrer en contact, alors que ces deux assassins habitaient dans la même résidence ».
La mère de famille assure s’inscrire dans une démarche démocratique dont le but est de « comprendre le sens des décisions des juges ».
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