Haute de 45 mètres, elle trône au bout du boulevard Raimbaldi à Nice. Construite au début des années 1990, cette tour de 21 étages abrite un silo à voitures de 135 places et le siège de la Régie Parcs Azur.
À l’horizon 2027, les employés métropolitains devront déménager. Cette emprise foncière est appelée à un autre avenir.
Pour le dessiner, la Ville vient de lancer un appel à projet urbain et innovant qui englobe, en plus de la « tour Raimbaldi », la placette publique attenante.
« Dans la continuité de l’opération Iconic, je souhaite que les porteurs de projets fassent preuve, pour cette requalification, d’inventivité en termes architectural, social, environnemental, artistique… pour redonner toutes ses lettres de noblesse à ce début de boulevard en jonction avec l’avenue Jean Médecin », explique Christian Estrosi, le président de la Métropole Nice – Côte d’Azur et candidat officiel, depuis ce samedi, à sa réélection à la mairie de Nice.
Cette opération vise aussi à mettre un terme aux nuisances occasionnées par l’occupation intempestive du jardin public.
Contraintes urbanistiques
Il pourrait donc, bientôt, pousser un nouveau bâtiment sur cette dent creuse.
Quant à la tour elle-même, elle pourra soit être rénovée, soit être rasée pour laisser place à un nouveau projet.
Si la feuille de route définie par la collectivité est très ouverte, elle se heurte toutefois à certaines contraintes urbanistiques.
Le nouvel aménagement devra ainsi se conformer au PLU qui prévoit que les constructions neuves ne peuvent excéder 21,50 mètres et six étages contre les 21 actuels qui culminent à 45 mètres, comme le souligne le compte spécialisé de @Nice2030 sur le réseau X qui dénonce « une ineptie vu la tour existante et l’étroitesse du foncier ».
Les candidats ont désormais jusqu’au 31 décembre, date limite pour déposer un dossier, pour s’accommoder de ces contraintes et rendre leur copie.
Un jury se réunira ensuite, courant 2026, pour les départager.