Le géant Disney poursuit son développement en France : à partir du 29 mars 2026, les fans d’Anna et d’Elsa pourront découvrir à Disneyland Paris le « monde de la Reine des neiges », son attraction familiale et son village norvégien fictif d’Arendelle, surplombé d’une montagne haute de 36 mètres, au sein du parc Walt Disney Studios, rebaptisé le même jour Disney Adventure World, a annoncé lundi 24 novembre 2025 la première destination touristique privée d’Europe.
Ce dernier, ouvert en 2002, soit dix ans après le parc classique, accueillera dans les années à venir un univers et une attraction aux couleurs d’un autre grand succès de la firme aux grandes oreilles, Le Roi Lion, dont la construction a démarré cet automne.
Le parc Walt Disney Studios va doubler de taille
Au terme de sa transformation, il aura « quasiment doublé de taille », s’est félicitée Natacha Rafalski, présidente de Disneyland Paris, en amont d’une visite organisée pour de nombreux médias français et internationaux, ainsi que des fans et influenceurs. « Il s’agit d’une étape décisive pour Disneyland Paris », a-t-elle insisté.
En attendant Simba et autres animaux de la savane, Disney Adventure World s’organisera autour d’un lac de trois hectares conçu pour un nouveau spectacle nocturne alliant drones aériens et aquatiques à la technologie inédite, selon un communiqué.
Il proposera aussi une nouvelle attraction inspirée du film Raiponce, similaire aux tasses tournoyantes d’Alice aux pays des merveilles situées dans l’autre parc, un nouveau restaurant haut de gamme et le tout premier bar des deux parcs.
Deux milliards d’euros d’investissement
Financé par la maison mère the Walt Disney Company, le projet d’extension, annoncé en 2018, repose sur un plan d’investissement de deux milliards d’euros. Sera-t-il accompagné d’une hausse des prix d’entrée ? Sollicitée par l’AFP, Disneyland Paris, qui a mis en place l’année dernière la tarification dynamique (variation des prix en fonction de la demande) n’avait pas répondu lundi soir.
L’agrandissement et le rafraîchissement du second parc, qui propose aussi des zones dédiées à Marvel et Pixar, devraient permettre de désengorger le principal. Et attirer de nouveaux visiteurs à Disneyland Paris.