La Rochelle a frappé un grand coup ce samedi soir en s’imposant sur la pelouse de l’UBB (10-21).
Après la défaite surprise de Toulon ce samedi à Vannes, c’est au tour de l’UBB de caler. Sur leur pelouse, les coéquipiers de Louis Bielle-Biarrey ont été surpris par une solide équipe de La Rochelle (10-21), bien plus fringante que ces derniers mois.
En grande difficulté devant, les joueurs de Yannick Bru n’ont jamais pu mettre leur jeu en place, à l’image des trois-quarts girondins, peu en vue. L’UBB reste deuxième, avec deux points d’avance sur Toulon, alors que les Rochelais se relancent et grimpent à la 7e place.
L’UBB est tombée dans le piège rochelais
Si ce match s’annonçait piégeux, les Unionistes se sont bien pris les pieds dans le tapis. Dominés dans l’intensité durant vingt minutes, poussés dans leur retranchement par une solide équipe rochelaise venue avec des intentions et un sacré courage, les hommes de Yannick Bru encaissaient logiquement le premier essai du soir, inscrit par Jack Nowell, en coin côté droit (13e), pour concrétiser le solide début de rencontre des joueurs de Ronan O’Gara.
Jamais entrés dans leur partie, Louis Bielle-Biarrey et les siens, imprécis comme rarement, se réveillaient cependant dans le dernier quart d’heure, usant du pied pour investir le camp adverse en mettant la pression. Mais l’Union Bordeaux-Bègles s’est heurtée à une farouche défense maritime, qui malgré une répétition de fautes (aboutissant au carton jaune de Reda Wardi), parvenait à tenir devant sa ligne d’en-but pour rentrer aux vestiaires avec cinq points d’avance bien mérités. Une fois n’est pas coutume, les galactiques de l’UBB n’ont jamais réussi à peser sur le jeu des leurs. Comme un symbole, ce premier acte aussi intense qu’imprécis prenait fin par un en-avant de Connor Sa, sur la ligne médiane.
Le coup gagnant de Ronan O’Gara
Problème pour les Unionistes, les imprécisions se sont succédé en début de seconde période. Et le banc monstrueux concocté par Ronan O’Gara ne tardait pas à faire des merveilles. Paul Boudehent sur une interception (49e), puis Levani Botia sur un solide ballon porté (54e) permettaient aux Maritimes de décrocher le bonus offensif aux alentours de l’heure de jeu, mettant – de manière inattendue – au supplice leur adversaire, et ce à domicile. Quelques minutes plus tard, Matthieu Jalibert réagissait enfin sur une contre-attaque bien manœuvrée, Boniface franchissant la ligne en coin côté gauche (61e). Mais le mal était fait.
La Rochelle, guidée par un Skelton des grands soirs, n’a cessé d’enfoncer le pack des Unionistes avant de résister aux assauts adverses durant les dix dernières minutes. Un succès inespéré et une performance cruciale dans l’année noire des coéquipiers de Grégory Alldritt. Si certains pouvaient en douter, La Rochelle est bien de retour et envoie un grand message à ses concurrents directs.