Les Russes n’en avaient que deux. Il ne leur en reste plus qu’un.
Coup pour coup.
Alors que les négociations semblent pourtant avancer, la nuit fut très mouvementée sur le front de la guerre en Ukraine.
En effet, les Russes ont massivement frappé le pays avec près de 500 projectiles (drones et missiles). Si certains ont franchi les frontières ukrainiennes par erreur, pénétrant dans les espaces roumains et moldaves, plus d’une vingtaine d’entre eux ont réussi à atteindre une quinzaine de sites. Au moins 6 personnes sont mortes dans la capitale Kyiv et plusieurs autres auraient été blessées à Odessa. En guise de riposte, l’Ukraine aurait envoyé 250 drones. Et réalisé un véritable coup d’éclat.
Avion, laser, bombardiers, drones…
L’État-major des forces armées ukrainiennes confirme : les Ukrainiens ont frappé la ville de Taganrog, située de l’autre côté de la frontière sur les bords de la mer d’Azov, « à l’aide de missiles Neptune et de drones Bars » la nuit dernière. Une cible qui n’est pas due au hasard. En effet, les Ukrainiens visaient un avion russe très spécial : un Beriev A-60, ni plus ni moins qu’un laboratoire volant destiné à transporter des armes laser. Selon plusieurs sources sur le réseau social X, les Russes n’en posséderaient que deux. Et donc, plus qu’un désormais, puisque l’avion a été détruit dans la frappe.
Une perte très symbolique puisqu’il s’agit de l’un des appareils les plus secrets du complexe militaro-industriel de Russie.
Par ailleurs, un hangar servant à la modernisation des bombardiers Tu-95MS a également été touché dans l’attaque. Des images montrent le bâtiment en flammes sur les réseaux sociaux. Impossible cependant de vérifier l’authenticité de la séquence.
Enfin, toujours selon les médias ukrainiens, l’usine Atlant Aero qui produit notamment les drones de type Molniya, a également été touchée.
Certes, ces dégâts ne remplaceront jamais les vies humaines perdues dans la nuit. Mais elles prouvent que l’Ukraine peut riposter et frapper des sites russes hautement stratégiques et surveillés.