Chantal Detcherry a vécu les années 1970 où la libération des mœurs s’est parfois accompagnée de certains abus. « Des hommes profitaient de cette liberté pour se créer un harem », affirme-t-elle. Avec cet ouvrage, elle a tenté de montrer que l’emprise amoureuse, voire la manipulation, sont des choses complexes. Le narrateur du roman, un ami d’Iris, témoignera d’empathie, mais aussi d’ironie tellement il apparaît que les choses sont absurdes. « Elle est sans cesse humiliée dans ce qu’elle a de meilleur », dit l’auteure.