Invité des Grandes Gueules ce mardi, le candidat du Rassemblement national pour les élections municipales 2026 à Marseille, Franck Allisio, a déploré l’absence des rappeurs marseillais à la marche blanche pour Mehdi Kessaci. Mais il s’en est surtout pris à la présence de politiques « parisiens » et surtout à celle de l’ancien garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti.
Un dernier hommage pour Mehdi Kessaci et une marche blanche pour dénoncer le narcotrafic. Ce samedi, un rassemblement à Marseille a eu lieu après le meurtre d' »avertissement » du frère d’Amine Kessaci, militant antidrogue qui a déjà perdu un frère victime de règlements de compte sur fond de trafic de drogue.
De nombreuses personnalités politiques de tout bords ainsi et des figures locales avaient fait le déplacement pour soutenir la famille Kessaci et demander que « ça s’arrête » selon les mots de Ouassila Kessaci, endeuillée par le meurtre de deux de ses fils.
Les rappeurs marseillais encore pointés du doigt
Mais certains ont brillé par leur absence déplore ce mardi sur le plateau des Grandes Gueules Franck Allisio, député RN candidat du RN à Marseille aux prochaines municipales: « Il manquait Jul et les rappeurs marseillais », note-t-il. « Au milieu des Marseillais, comme j’en ai fait le choix plutôt que dans une sorte de carré VIP pour les élus parisiens, il y avait Pablo Longoria (président de l’Olympique de Marseille) le cardinal Aveline mais il manquait les rappeurs marseillais, mais je ne suis pas là pour juger la présence ou l’absence des uns des autres », assure-t-il.
Franck Allisio face aux GG – 25/11
Quand même un peu. Pour Franck Allisio, pire que l’absence des rappeurs marseillais, c’est la présence de certains qui est encore plus préjudiciable: « La présence des Parisiens et de certains élus marseillais qui ont une part de responsabilité dans ce qu’il se passe comme celle d’élus écologistes qui n’ont pas voté la loi narcotrafic un an plus tôt, c’est du cynisme! », tacle-t-il sur RMC Story.
La présence d’Eric Dupond-Moretti « scandale des scandales »
« J’ai vu le porte-parole d’un candidat à la mairie de Marseille se jeter sur les journalistes pour faire un maximum de médias. On m’a appris que quand je venais à un enterrement, je ne me mettais pas devant la famille », poursuit Franck Allisio, très remonté.
Pire encore, « scandale des scandales », il dénonce la présence d’Eric Dupond-Moretti ancien garde des Sceaux et « avocat de ceux qui tuent ». « Il avait sa place partout sauf ici. Qu’est ce qu’il a fait comme minsitre de la Justice? C’était le pire de ce gouvernement face à cela », tacle-t-il.
« La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, en a fait des tonnes, tout ça était indécent et m’a écœuré. On vient parmi les Marseillais, on ne vient pas faire de la politique spectacle dans un moment comme celui-ci », conclut Franck Allisio.