Publié le
25 nov. 2025 à 20h06
Annoncée en 2021, elle était alors espérée pour 2028. Mais c’est bien ce mardi 25 novembre 2025 que la nouvelle ligne de Teor T5 a été lancée à Rouen. Créée pour désengorger le noeud du Théâtre des Arts, elle ira de la rive gauche, jusqu’à Mont-Saint-Aignan. Mais c’est aussi une grande première pour la Métropole, qui tente de laisser derrière elle certaines difficultés…
T5, une grande première à Rouen
Car la T5 est en effet « la première ligne 100 % électrique de la Métropole », comme l’a martelé Nicolas Mayer-Rossignol, qui dirige l’agglo. Et pas avec n’importe quels bus, puisqu’il s’agit des véhicules de 12 mètres de long, produits par Ebusco.
Le constructeur néerlandais, qui a implanté une usine à Cléon, connaît des difficultés à livrer la quasi-centaine de bus commandée par la Métropole. Peter Bijvelds, PDG de l’entreprise, se veut maintenant rassurant : « On a eu des problèmes pour livrer les commandes, on avait pris beaucoup de commandes. Mais il y a eu des retards dans la chaîne de fabrication ».
De fait, les clients n’ont pas payé leurs commandes tant que les véhicules n’étaient pas livrés ce qui, par manque de liquidités, a retardé d’autant la fabrication des bus. « On aurait dû être apte à livrer dans les temps », reconnaît Peter Bijvelds. « Pour l’heure, on ne prend plus de commande et on repart sur de bons rails. »
Selon le PDG d’Ebusco, 10 bus de 12 mètres seront livrés d’ici la fin 2025, puis 23 d’ici mars 2026 jusqu’à ce que les 91 soient sur les routes de Rouen à la fin de l’année 2026.
Les infos pratiques sur la T5
La ligne T5 empruntera les stations suivantes :
• Champlain
• Joffre-Mutualité
• Amiral Cécille
• Orléans
• Camille Claudel
• Mont-Riboudet
• Fond du Val
• Campus
• Place Colbert
• Mont aux Malades
Elle circulera; en période normale (hors vacances et jours fériés), toutes les 8 à 10 minutes entre 7h et 20h. Le premier bus part de Champlain à 5h30 et le dernier à minuit pile. Les samedis, il faut compter un T5 toutes les 10 minutes l’après-midi.
Le Teor de l’avenir ?
Pour l’heure, ce sont donc huit bus (pas tous des 12 mètres) qui vont se relayer sur la ligne T5. « Il y aura une montée en charge progressive en fonction de la demande », prévient Nicolas Mayer-Rossignol qui croit fort en cette ligne, celle « que la rive gauche mérite ».
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Il faut dire qu’elle au cœur de deux points stratégiques de l’avenir rouennais : le quartier Flaubert et les environs de la tant attendue gare Saint-Sever. Toute électrique, avec des caméras en guise de rétroviseurs et enfin la possibilité de payer son ticket en carte bancaire, la T5 serait-elle donc la ligne du futur ?
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