DÉCRYPTAGE – Paris a prévu de contribuer à hauteur de 3,6 milliards d’euros au budget de l’Agence spatiale européenne, se classant au 3e rang des pays financeurs derrière l’Allemagne et l’Italie.

« Qui n’a pas les moyens de ses ambitions, a tous les soucis. » Cette maxime de Talleyrand résonne dans une France lestée par une dette abyssale et en proie à une instabilité politique chronique depuis la dissolution en 2024. La France n’arrive pas en position de force à la conférence ministérielle de l’Agence spatiale européenne (ESA). Cette dernière se déroule, à Brème, en Allemagne, ces mercredi et jeudi. À son menu : doter l’ESA d’un budget pour la période 2026-2028 et décider du niveau de l’ambition spatiale européenne.

Cette conférence se présente comme cruciale. « Nous devons saisir cette opportunité pour devenir plus autonomes et rattraper notre retard. C’est le moment ou jamais. À défaut, nous courrons le risque d’être de plus en plus marginalisés », a déjà alerté Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA. Avec quelque 15 milliards d’euros par an, l’Europe est en perte de vitesse « préoccupante » face aux États-Unis et à la Chine qui accélèrent. Le Vieux Continent…

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Le Figaro

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