Les temps forts

Ouverture jeudi 27 novembre par une soirée culte à l’Utopia avec la version restaurée de « Bal poussière » d’Henri Duparc, comédie mordante sur la polygamie, suivie d’un DJ set Okinka x Le Type Soundsystem à l’Apollo Bar.

Côté documentaires et fictions, le festival explore les luttes intimes et collectives. « Amakki » (Célia Boussebaa) plonge dans le quotidien de femmes éthiopiennes, tandis que « Rising Up at Night » (Nelson Makengo) capture la résilience électrique de Kinshasa. À voir aussi « Camionneuse » (Meryem-Bahia Arfaoui), portrait d’une femme au volant, ou « My Father’s Shadow » (Akinola Davies Jr.), premier film nigérian primé à Cannes. « How to Build a Library » documente un combat décolonial pour le savoir au Kenya.

Cette édition rend également hommage au maître du cinéma malien Souleymane Cissé, disparu en 2025, avec la projection du mythique « Yeelen » (prix du Jury Cannes 1987). Le patrimoine est aussi à l’honneur avec « Reou Takh » (Sénégal, 1972), « Le Franc » de Djibril Diop Mambéty (au Rocher de Palmer) et la soirée de clôture le 1er décembre avec le film manifeste « Nationalité immigré » de Sidney Sokhona.

Véritable agora, Afriques en vision prolonge les films par des échanges engagés avec les cinéastes invités (N. Makengo, C. Boussebaa…) et des spécialistes.

Billetterie et infos : institutdesafriques.org