Il n’y a donc qu’une terre qui résiste encore quand Paris appuie sur le champignon. Bizut décomplexé en Euroligue, le groupe de Tiago Splitter a imposé son style débridé partout cette saison, sauf à Istanbul, dont il est revenu lesté de deux défaites signées Fenerbahçe. Mal emmanchée, la série des quarts de finale se poursuit le 29 avril, porte de la Chapelle.

Pour ce qui sera un épilogue ou la promesse d’une remontada, l’Adidas Arena (8 .000 places) est à guichets fermés pour la onzième fois d’affilée dans la compétition, la plus relevée après la NBA. Soit un terrain de jeu qui tenait du mirage lorsque le club a vu le jour, il y a à peine sept ans.

Mais voilà, depuis qu’il a pris place dans le paysage, précisément en Pro B après avoir racheté les droits de Hyères-Toulon, le Paris Basketball vit tout en accéléré. Un chemin tracé par des investisseurs américains au background NBA, David Kahn et Eric Schwartz. En faisant le choix de pousser à fond les marqueurs de la culture urbaine, dans une ligue souvent vue comme un agrégat ronronnant de sous-préfectures.