L’Anses s’est penchée sur de nombreuses études épidémiologiques ou de toxicologie s’intéressant à la possible responsabilité des ondes électromagnétiques dans l’apparition de cancers.
Xavier Lorenzo / Xavier Lorenzo – stock.adobe.com
Dans sa première analyse spécifiquement ciblée sur un lien éventuel entre l’exposition aux radiofréquences et l’apparition de tumeurs, l’Anses estime qu’il n’y a pas de lien, mais invite néanmoins à un « usage raisonné » de ces objets entrés dans notre quotidien.
Les ondes électromagnétiques, et plus précisément les radiofréquences utilisées par la téléphonie mobile peuvent-elles provoquer des cancers ? Une question à laquelle la science a maintes fois répondu, mais qu’elle continue à investiguer inlassablement alors que la plupart d’entre nous passons nos journées smartphone en main… Ces ondes donnent-elles le cancer, donc ? Non, répond une nouvelle fois l’Anses dans un rapport publié ce mercredi matin. Ou plus exactement, l’analyse menée sur de très nombreuses études épidémiologiques et de toxicologie « ne met pas en évidence de lien entre l’exposition aux ondes radiofréquences, principalement émises par la téléphonie mobile, et l’apparition de cancers ». Ce qui n’empêche pas l’agence de sécurité sanitaire… de « maintenir ses recommandations de prudence ».
Ce n’est pas la première fois que l’Anses se penche sur ces ondes radiofréquences devenues omniprésents. Les dernières évaluations de l’agence de santé publique remontent…
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