Simple clin d’œil du destin ? La vocation d’Andrea Stella est née au début des années 1970 lorsqu’il a assisté à la course de côte d’Orvieto, petite commune d’Ombrie posée au sommet d’une colline, mettant aux prises des Fiat 500 survitaminées. À peu près au même moment, 1. 500 kilomètres plus au nord, McLaren commençait à écrire sa légende, avec un premier titre mondial (Emerson Fittipaldi en 1974). Un demi-siècle plus tard, les deux histoires ne font plus qu’une.
L’Italien est devenu le directeur d’équipe de la vénérable écurie anglaise, leader des championnats pilotes et constructeurs avant le sixième Grand Prix de la saison, le week-end prochain à Miami (États-Unis). Oscar Piastri et Lando Norris occupent même les deux premières places. L’Australien et l’Anglais sont favoris pour donner un coup d’arrêt au règne de Max Verstappen (Red Bull), lauréat depuis 2021. La suite logique d’une année 2024 qui a vu McLaren décrocher le titre constructeur.