Il y a quelques jours, le domicile d’une tireuse sportive a été cambriolé à Décines-Charpieu. Son coffre-fort a été principalement ciblé, il contenait cinq armes et des munitions.
Les enquêteurs se refusent pour le moment à faire officiellement le lien avec des vols d’armes similaires survenus en novembre à Nice et à Limoges, conséquences du piratage de la base de données de la Fédération française de tir (FFTir) et la divulgation des noms et adresses postales des 240 000 licenciés, propriétaires présumés d’au moins une arme à leur domicile.
La situation inquiète les autorités, qui craignent de voir des individus mal intentionnés profiter de cette base de données pour faire une razzia en armes.
La police a donc transmis un message aux licenciés de la FFTir : « La police, la gendarmerie ou la douane ne vous appelleront jamais pour venir chez vous récupérer vos armes suite à la fuite des données de licenciés de la FFTir et la police, la gendarmerie ou la douane ne viendront jamais spontanément chez vous pour récupérer vos armes suite au piratage de la FFTir ».
Outre les cambriolages et vols, « des repérages suspects ont déjà été signalés aux forces de l’ordre ».
Pour rappel, les armes à feu de catégorie A et B, ainsi que leurs munitions, doivent être conservés soit dans des coffres-forts ou des armoires fortes adaptés au type et au nombre de matériels détenus, soit à l’intérieur de pièces fortes comportant une porte blindée et dont les ouvrants sont protégés par des barreaux.