Publié le
26 nov. 2025 à 13h32
L’incertitude liée aux atermoiements de l’Assemblée nationale sur le vote du budget 2026, est totale, mais la mairie de Toulouse vient d’annoncer ses arbitrages pour les subventions aux associations pour 2026, ce mercredi 26 novembre 2025, alors que les élus sont réunis sous les ors du Capitole, dans la salle du Conseil municipal tout juste rénovée. Après les coups de rabot sur les subventions en 2025, voici ce qui est prévu pour l’année prochaine.
« 100 % du montant des subventions de 2025 maintenu », dit le maire
« Nous allons maintenir 100 % du montant des subventions accordées en 2025 », a ainsi indiqué en préambule de la séance Jean-Luc Moudenc, le maire (DVD) de Toulouse, par ailleurs candidat à sa réélection en mars prochain.
Pour rappel, l’an dernier, la collectivité avait finalement alloué en moyenne « 90 % du montant des subventions aux associations » de 2024, ou en d’autres termes, baissé de 10 % l’enveloppe globale allouée, alors qu’un gel de 40 % avait été annoncé six mois plus tôt. Comme bien d’autres collectivités, la mairie expliquait son choix à l’époque par les restrictions budgétaires imposées par l’État, soulevant un vent de fronde et suscitant le chaos jusque dans l’enceinte du conseil municipal.
Mise en garde face aux nouvelles « ponctions prévues » par l’État
Pourquoi, après l’année noire de 2025, ne pas rétablir totalement les subventions de 2024 ? D’après Sacha Briand, l’adjoint au maire en charge des Finances, l’État va continuer de faire les poches des collectivités locales en 2026 et ce n’est donc pas le moment de jouer les Pères Noël : « Au regard des ponctions prévues au projet de loi de finances, nous risquons d’être exposés aux mêmes contraintes qu’en 2025, avec environ 20 millions d’euros de pertes de ressources pour la mairie de Toulouse en 2026, par rapport à ce qui était prévu ».
Une « cure d’austérité » aux yeux de l’opposition
Pas de quoi convaincre l’opposition et Antoine Maurice, chef de file des écologistes, qui a dénoncé en préambule de la séance ce mercredi la propension du locataire du Capitole à « fragiliser le tissu associatif, qui est un pilier du lien social ». Membre de la France insoumise et coprésidente du groupe Alternative municipaliste citoyenne, Agathe Roby, s’est, elle, à nouveau émue d’une « cure d’austérité ».
Lors de cette seule séance du conseil municipal, près de 14 millions d’euros doivent être alloués à diverses associations de la Ville rose.
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