DÉCRYPTAGE – Devant l’Assemblée nationale, le patron du BHV a défendu bec et ongles l’arrivée de la marque Shein dans le grand magasin. Il a également assuré ne pas avoir de discussions avec le géant asiatique au sujet du rachat des murs.

Sur le gril devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale mercredi matin, Frédéric Merlin, le patron de la foncière SGM qui détient le fonds de commerce du BHV Marais, ne s’est pas laissé faire. Pendant deux heures, le jeune dirigeant de 34 ans a défendu bec et ongles, au nom de la «survie du commerce» en centre-ville, l’installation d’un magasin physique Shein au sixième étage du BHV. Et ce, en dépit du scandale autour du géant asiatique.

Sous le feu des critiques depuis plusieurs semaines, Shein a été assigné devant la justice par le gouvernement pour la vente de produits illégaux – dont des poupées sexuelles pédopornographiques — et est accusé depuis des mois de commercialiser des produits non conformes aux règles européennes. «J’ai pris toutes les dispositions pour m’assurer de la qualité, de la provenance et des conditions de fabrication dans lesquelles les produits Shein sont vendus au BHV», a défendu le dirigeant. Et de pointer du doigt, au passage, les commerçants…

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Le Figaro

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