Les Parisiens pourront se consoler en se disant que le mal était fait. Alors qu’il était mené par Lille ce dimanche à Villeneuve-d’Ascq, le Paris FC s’est finalement incliné par deux buts d’écart (4-2) à la suite d’un pénalty intervenu dans le temps additionnel et transformé par Marius Broholm (90e + 6) lors de la 13e journée de Ligue 1.

Mais ce mercredi, la direction de l’arbitrage de la Fédération française de football (FFF) a indiqué que l’arbitre de la partie et la VAR n’avaient pas tranché de la bonne façon à l’instant d’accorder ce second pénalty aux Lillois. Via son débrief hebdomadaire, elle a reconnu une erreur de Benoît Millot et de ses assistants, qui avaient choisi de sanctionner une main de Timothée Kolodziejczak.

Pas d’« augmentation artificielle »

La direction de l’arbitrage décrit ainsi l’action : « le contact entre le ballon et le défenseur dans la surface de réparation s’effectue sur le flanc et le coude du bras gauche replié, très proche du corps, sans contact additionnel avec l’autre bras ». Pour elle, « cette position ne correspond pas à une augmentation artificielle de la surface couverte par le corps du défenseur ».

La décision de pénalty était alors incorrecte et l’organe de la FFF a ajouté qu’un visionnage de l’action en bord du terrain aurait dû être proposé à Benoît Millot afin qu’il puisse corriger sa sanction.