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le 26 avril 2025 à 21h57,
mis à jour le 26 avril 2025 à 22h09

Claire Chazal dans «C l’hebdo»
Capture d’écran

Après plus de 25 ans de médias traditionnels – avec entre autres la présentation du journal télévisé sur TF1 – la journaliste s’est lancée sur YouTube. À 68 ans, elle s’est confiée dans «C l’hebdo».

Une interview «Claire Chazal», par Claire Chazal. La journaliste qui a performé au journal télévisé du week-end de TF1 de 1991 à 2015 apprivoise désormais un nouveau format. Celui des interviews longues diffusées sur la plateforme de streaming YouTube. En effet, la femme de 68 ans a lancé une émission intitulée «Chez Claire» produite par le journaliste et youtubeur Gaspard G.

Vincent Dedienne, Gad Elmaleh, Laurent Lafitte, Eddy de Pretto et Thomas Jolly sont passés sur le canapé de son appartement parisien. Mais ce samedi 26 avril, les rôles s’inversent. C’est à l’intervieweuse d’être interviewée par Aurélie Casse sur le plateau de «C l’hebdo». Et si elle est revenue sur son arrêt de la présentation de JT, elle a également abordé le sujet du bonheur et de la fin de vie aux côtés de l’une de ses consœurs également invitée : Marina Carrère d’Encausse.

«Les 25 ans que j’ai passés à faire ce journal étaient une satisfaction professionnelle», a-t-elle constaté avant de dresser un rapide bilan sur sa vie et sa capacité à être heureuse. «La notion de bonheur est très relative, il y avait une forme d’inquiétude chez moi. Je ne crois pas que je puisse qualifier de bonheur des moments de grande satisfaction, de grande joie, ni parler de bonheur absolu. C’est une éducation, des valeurs transmises, une difficulté à apprécier les moments, c’est une enfance… C’est une nature», a justifié la journaliste avant de révéler être davantage de nature mélancolique.

Et ce constat en rejoint un second : l’angoisse du temps qui passe. «J’ai cette peur du temps qui rétrécit. Le champ des possibles – physiquement et peut-être intellectuellement, amicalement, amoureusement – se resserre. Moi c’est ça qui m’angoisse», a-t-elle confié avant d’ajouter une pensée des plus intimes : «J’ai peur du passage. J’ai peur de disparaître, pour des gens qui m’aiment, un fils. J’ai peur de ça.» Et malgré ses craintes, Claire Chazal a expliqué n’avoir que très peu eu recours à la chirurgie esthétique. «Un visage qui vit est plutôt plus attachant.»

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