Au moment d’être nommé, quel a été votre premier sentiment ?
Ma première pensée ? Je suis très très heureux. En fait je suis très honoré et très fier. Vraiment. Quand on vous appelle pour entraîner une équipe de France, ce n’est pas rien. Et ma deuxième pensée est qu’il faut préparer le match de Montpellier de ce week-end donc ça me ramène vite à la réalité !
Vous êtes en lice pour un quatrième titre de suite avec Bordeaux et êtes bien installé dans ce club. Pourquoi avoir postulé ?
Justement après ces deux années passées à Bordeaux, je me sentais plus légitime pour candidater. En étant au cœur du réacteur avec beaucoup de filles qui faisaient les allers-retours en bleu, j’étais en bonne position pour voir les choses.
Sur quoi pensez-vous avoir fait la différence ?
J’avais vraiment travaillé ma présentation en étant honnête sur l’état des lieux et quelles pistes d’amélioration j’envisageais. Peut-être que l’avantage de ne pas trop connaître le fonctionnement de la Fédération en interne m’a fait dire les choses comme je les pensais. J’ai détaillé mon plan de performance sur les quatre prochaines années en apportant une nouvelle culture.
Vous enfilerez ce nouveau costume au mois de janvier, quelle sera votre première action ?
Je voudrais qu’on identifie ensemble nos objectifs. Qu’on dise à haute voix ce qui nous différencie des meilleures, qu’on en prenne conscience et qu’on pense qu’en se donnant les moyens, le fossé qui existe aujourd’hui peut être comblé. Il faut que tout le monde monte d’un cran et que les moyens et le travail qui va avec soient au rendez-vous.
Comment allez-vous choisir votre staff ?
Il doit y avoir des discussions avec la Fédération. Dans ma présentation, je leur avais proposé de ne pas travailler dans l’urgence. J’ai proposé de commencer avec les ressources techniques existantes à la fédération pour se donner le temps de choisir les bonnes personnes. On verra si ça s’accélère ou pas mais je suis très attaché au fait de mettre les bonnes personnes aux bons endroits. Je ne veux pas prendre des gens pour prendre des gens.
Et à Bordeaux… Comment va se passer la transition ?