Parmi les perturbations les plus notables, on relève la fermeture de la station Nation sur le RER A pendant deux mois d’été, ou l’interruption de la ligne C entre Austerlitz et l’ouest de Paris du 15 juillet au 22 août.

lire plus tard

Pour sauvegarder cet article, connectez-vous ou créez un compte franceinfo

Sans paiement. Sans abonnement.

Fermer la fenêtre d’activation des notifications France Info

créer votre compte

se connecter

Fermer la fenêtre de présentation

Publié le 26/11/2025 22:16

Temps de lecture : 2min

La ligne 8 du métro à la station Invalides, à Paris, le 1er juillet 2025. (QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / AFP)

La ligne 8 du métro à la station Invalides, à Paris, le 1er juillet 2025. (QUENTIN DE GROEVE / HANS LUCAS / AFP)

Il n’y a pas que les chantiers du Grand Paris Express qui perturbent les déplacements du quotidien en Ile-de-France : la poursuite de la rénovation du (vieux) réseau de métro et de RER va affecter les voyageurs toute l’année 2026, ont prévenu les exploitants, mercredi 26 novembre. 

« Des travaux importants sont prévus pour régénérer et moderniser le réseau de transport francilien à l’horizon 2030 », qui est au deuxième rang des réseaux les plus denses du monde après Tokyo, et le quatrième par la taille, a déclaré à la presse Grégoire de Lasteyrie, vice-président d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports dans la région capitale.

Parmi les perturbations les plus notables, on relève la fermeture de la station Nation sur le RER A pendant deux mois d’été, ou l’interruption de la ligne C entre Austerlitz et l’ouest de Paris du 15 juillet au 22 août.

Côté métro, toute la ligne 12 qui dessert les gares de Montparnasse et Saint-Lazare sera fermée après 22 heures « deux à trois fois par semaine » pendant six mois, de janvier à juin. Par ailleurs, les voyageurs empruntant la ligne 8 n’auront plus accès à la station République pendant neuf mois, du 22 juillet 2026 à avril 2027.

Ces travaux, dont beaucoup sont liés à l’adaptation des infrastructures pour l’arrivée progressive de nouveaux matériels roulants (comme le MF19 d’Alstom sur huit lignes de métro), s’élèvent à un total de 3,8 milliards d’euros en 2026, a pointé IDFM.

« Il y aura toujours des solutions alternatives », des bus de remplacement, mis en place pour ceux qui auront besoin de se déplacer dans ces moments-là, a promis Grégoire de Lasteyrie, la RATP s’engageant de son côté à essayer de mieux coordonner les arrêts de ses bus de remplacement avec ceux de son réseau de bus normal, tandis que la SNCF va tâcher notamment d’améliorer « la signalétique ».